Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 05 février 2024 à 09h31
Gagnante expéditive du Paris Grand Slam quatre ans après son premier titre dans la capitale, la championne du monde Romane Dicko a fait forte impression à cinq mois et demi des Jeux Olympiques de Paris.
180 jours avant son entrée en lice aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Romane Dicko ne s'est pas manquée dimanche lors du Paris Grand Slam. Déjà lauréate du tournoi parisien en 2020, avant de prendre la deuxième puis la troisième place lors des deux dernières éditions, la championne du monde et quadruple championne d'Europe des plus de 78 kg s'est imposée en moins de 40 secondes lors de la finale gagnée sur ippon face à la Turque Kayra Ozdemir, qui restait sur deux succès face à la Française.
"Remettre les pendules à l'heure"
"Ce n'était pas la victoire parfaite mais il fallait remettre les pendules à l'heure. Je suis contente car j'ai travaillé son profil qui m'embête beaucoup. Ça a fonctionné, donc c'est cool", a-t-elle réagi, rapporte L'Equipe, après cette "très belle journée. J'ai réussi à faire tomber, à mettre en place des choses tactiques aussi. On cherche toujours l'excellence et ce n'était pas les Jeux aujourd'hui. C'est donc un très bon tournoi de préparation. Une belle compétition de référence, des combats gagnés de façon différente mais l'objectif, ce sont les JO."
Portée par l'"énergie du public français"
Des JO à domicile qui obnubilent évidemment la native de Clamart, qui était repartie avec la médaille de bronze en individuel lors de la dernière édition au Japon, en plus de l'or par équipes. Et le fait d'évoluer devant le public parisien ne lui a mis une "pression" supplémentaire. "Plus de l'énergie. J'ai vraiment ressenti cette énergie du public français qui m'a portée pendant chacun de mes matches. On va dire que c'est une grande compétition avant les Jeux à Paris. On sait que combattre à domicile ça peut être spécial, mais pour moi, c'est une chance d'avoir eu l'opportunité de combattre à la maison avant l'événement de cet été", confie encore celle qui fera peut-être "encore une ou deux compétitions" avant les Jeux de Paris.