Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 14 septembre 2024 à 21h30
Entré en jeu ce samedi lors de la victoire du Racing 92 contre Clermont, Henry Chavancy a disputé son 400eme match sous le maillot ciel-et-blanc mais admet que gagner sa place dans le groupe est de plus en plus compliqué.
Que de chemin parcouru par Henry Chavancy. Pur produit de la formation du Racing 92, le trois-quarts centre a passé un cap de samedi sur la pelouse du Stade Dominique-Duvauchelle de Créteil, qui accueille temporairement le club francilien en attendant de pouvoir évoluer de nouveau à la Paris-La Défense Arena dans quelques semaines. Entré en jeu à la 65eme minute à la place de Daniel Lancaster à l'occasion de la victoire face à Clermont, le natif de Strasbourg a porté le maillot ciel-et-blanc pour la 400eme fois de sa carrière. Face aux journalistes à l'issue de la rencontre, Henry Chavancy n'a pas pu caché s'être rappelé de ses débuts, il y a maintenant seize ans et alors que le Racing 92 évoluait encore en Pro D2. « A l'échauffement, j'ai eu une petite pensée pour mon premier match contre Aurilla », a-t-il confié dans des propos recueillis par l'AFP. Malgré les années qui passent, le joueur de 36 ans assure avoir « toujours cette joie et ce bonheur » d'évoluer avec son club de toujours. Un élément que celui qui a conservé « cette envie de rentrer le plus vite possible pour aider les copains sur le terrain » voit comme quelque chose de rassurant.
Chavancy : « La concurrence se fait de plus en plus forte »
A ses yeux, c'est même un « bon signe » concernant sa motivation et son avenir au sein du groupe francilien. Sans égal en Top 14 d'un point de vue de la longévité, Henry Chavancy concède toutefois que le temps commence à peser alors que la concurrence est toujours plus présente dans le groupe dirigé par Stuart Lancaster. « J'essaie d'être le plus compétitif possible pour aider l'équipe sur le terrain, a-t-il ajouté. La concurrence se fait de plus en plus forte. » Mais, au-delà du seul terrain, le trois-quarts centre assure vouloir jouer un rôle plus large auprès des joueurs. Il essaye « d'apporter (sa) pierre à l'édifice » de cette manière. « Je trouve ça normal de le faire, a-t-il conclu. Moi ce qui me plaît, c'est de gagner des matchs. Mais pour gagner des matchs, il faut être performant sur le terrain et aussi construire des choses en dehors. » Après avoir remporté la Pro D2 en 2009 puis le Top 14 en 2016 avec les Ciel-et-Blanc, Henry Chavancy ne compte pas raccrocher sans avoir tenté de rendre ce que le Racing 92 lui a donné pendant toutes ces années.