Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 31 décembre 2024 à 00h07
Les Red Devils sont englués et leur entraîneur portugais, rayonnant au Sporting, se liquéfie sans cesse à leur contact.
Manchester United n'avait pas perdu trois matchs de suite à domicile (toutes compétitions confondues) depuis plus de 60 ans, lors de la saison 1962-63. C'est aussi la deuxième fois seulement depuis 1972 que Newcastle l'emporte à Old Trafford (0-2) en championnat. En attendant le déplacement montagneux à Liverpool dimanche, les Red Devils sont quatorzièmes à sept points de la zone rouge (et ce sera ensuite Arsenal, à nouveau à l'extérieur), bref c'est un véritable cauchemar pour Ruben Amorim. Battu sur cinq de ses huit premiers matchs de championnat avec MU, c'est tout simplement le pire départ de l'histoire du club pour un entraîneur. En 103 ans.
"Il faut être honnête, c'est un des pires moments de l'histoire du club"
Gary Neville, légende du club et consultant Sky Sports, n'a pas vraiment d'autre choix que d'y aller frontalement : "Il est venu comme un jeune entraîneur et savait que ce serait un gros job, mais plus gros que ce qu'il n'avait jamais imaginé." Et pour la première fois depuis qu'il a endossé le costume, il est apparu réellement abattu et se posant lui-même des questions.
"Ils étaient meilleurs, ils ont contrôlé et tout ce qu'ils ont fait était en équipe. Nous, on a essayé, mais plus de manière individuelle. J'ai fait un changement dès la demi-heure de jeu car je pensais que ça pouvait changer le résultat. On n'a pas les bases qui sont requises dans un moment si difficile... On doit juste utiliser chaque minute d'entraînement pour essayer d'améliorer l'équipe. Je vais continuer avec mes idées jusqu'au bout, on ne peut pas revenir en arrière. Si je suis là, c'est pour ces idées. On se bat pour le maintien, c'est très clair. Il faut être honnête, c'est un des pires moments de l'histoire du club." C'est peut-être un peu exagéré pour le moment, au vu de la stricte situation du classement, mais mieux vaut prévenir...