Paul Rouget, Media365, publié le mercredi 14 juin 2023 à 13h20
Alors qu'il s'apprête à dire adieu au championnat de France, Victor Wembanyama suscite toujours autant l'intérêt dans l'Hexagone, mais aussi aux Etats-Unis et en particulier à San Antonio, où il est attendu avec impatience.
Victor Wembanyama va peut-être disputer son dernier match sous le maillot d'un club français jeudi soir. Son équipe, Boulogne-Levallois, est menée deux manches à zéro par l'AS Monaco en finale de la Betclic Elite, et le club du Rocher n'est plus qu'à un succès d'un premier sacre. Et preuve de l'attractivité du prodige français, ce troisième match, délocalisé à Roland-Garros, attire encore les foules. Les 14 000 places disponibles se sont écoulées très rapidement, et notamment les places à 20 euros, parties en moins d'une minute !
Un engouement également visible de l'autre côté de l'Atlantique, et en particulier à San Antonio, qui a hérité du premier choix de la draft, programmée le 22 juin au Barclays Center de Brooklyn, et va sans surprise sélectionner le géant francilien. Les Spurs, qui affichaient la 25e affluence, sur 30 équipes, de la NBA la saison dernière, ont ainsi vu les demandes d'abonnement exploser, avec plus de 2 500 demandes en 24 heures après l'annonce de la loterie gagnante pour la franchise texane.
Silver : "Une énorme attention"
En rejoignant les Etats-Unis, « Wemby » va voir son salaire exploser, puisqu'on évoque un contrat de 54,3 millions de dollars (50,4 millions d'euros) sur quatre saisons, alors qu'il percevait des émoluments mensuels compris entre 15 000 et 20 000 euros aux Metropolitans 92, rappelle l'expert en économie du sport Philippe Spanghero dans sa nouvelle chronique Sport-Éco sur la chaîne Sport en France.
Et alors que les matchs des Mets sont diffusés aux Etats-Unis via l'application de la NBA, Victor Wembanyama fait aussi un carton sur les réseaux sociaux et bénéficie d'une couverture médiatique quasiment inégalée, "supérieure aux autres joueurs arrivés avec une énorme « hype »", rappelle Adam Silver, le patron de la Ligue nord-américaine, pour qui Wembanyama suscite "une énorme attention." Mais qu'on se rassure, "il est habitué", ajoute Silver.