Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le vendredi 25 novembre 2022 à 14h28
Selon la presse italienne, il ne reste plus que quelques heures avant que la démission du patron de l'écurie Ferrari Mattia Binotto ne soit officialisée. Le Français Frédéric Vasseur est pressenti pour le remplacer.
Arrivé chez Ferrari en 1995 en tant que stagiaire, Mattia Binotto est en train de dire au revoir à la Scuderia. La presse Italienne, Corrierre et Gazzetta dello Sport en tête, révèlent ce vendredi que l'annonce de la démission du patron de la mythique écurie italienne n'est plus qu'une question d'heures. Car il s'agirait bel et bien d'une démission et non pas d'un licenciement, pour celui qui est sous contrat jusqu'à la fin de la saison prochaine.Les premières rumeurs étaient intervenues il y a dix jours, avant même le dernier Grand Prix de la saison à Abu Dhabi qui a vu Charles Leclerc arracher la place de vice-champion du monde derrière Max Verstappen (Red Bull). « Les faits ont montré en 2022 que nous n'étions pas encore mûrs et prêts pour la victoire, avait déclaré Binotto après la course, sans donner d'indices sur un possible départ. Nous avons eu de bons week-ends et d'autres avec des erreurs, nous allons grandir, être compétitifs. Mais gagner est une chose différente, il y a un pas de plus à franchir. Cette équipe a bien travaillé dans les difficultés et continuera à le faire. »
Un manque de confiance du président
Selon le Corriere dello Sport, « Mattia Binotto aurait décidé de quitter les lieux face à un manque de confiance persistant de la part du président (de Ferrari) John Elkann, avec qui les relations sont restées froides pendant longtemps. » Benedetto Vigna, directeur général de Ferrari, prendra la place de l'ingénieur aux lunettes et cheveux bouclés de 53 ans, le temps de trouver un remplaçant. Un remplaçant qui a toujours de grandes chances d'être le Français Frédéric Vasseur, actuel patron de l'écurie Alfa Romeo, dont le nom revient avec insistance du côté de Maranello. Toujours selon le quotidien italien, la candidature du Français est soutenue par Charles Leclerc, qui souhaite un patron prêt à faire de lui le pilote n°1 de l'écurie, et non pas à égalité avec Carlos Sainz Jr. La solution miracle pour que Ferrari, seize ans après Kimi Raïkkönen, décroche un nouveau titre de champion du monde des pilotes ?