Marie Mahé, Media365 : publié le mardi 12 novembre 2024 à 17h00
Concurrent du Vendée Globe, Eric Bellion sort d'une nuit très compliquée. Le skipper de Stand as One s'est confié dans une vidéo.
Eric Bellion s'est fait une belle frayeur. Le Français, 30eme du classement et déjà loin du leader Charlie Dalin, sort d'une deuxième nuit très compliquée en mer, sur le Vendée Globe, où il a particulièrement souffert pendant de très longues heures. A ce moment-là, le skipper de Stand as One se trouvait au large des côtes de l'Espagne. Ces premières grosses difficultés interviennent pour lui, alors que la prestigieuse course n'a débuté que depuis deux jours. Le départ avait d'ailleurs été effectué avec des conditions météorologiques plus que favorables et des vents plutôt faibles. Désormais, tout cela a changé, et notamment depuis le passage du cap Finisterre. Le franchissement de ce cap n'a pas été de tout repos, pour Bellion comme pour d'autres concurrents également.
Bellion : « J'ai mal partout et ça fait des heures que je me bagarre »
Après sa mésaventure personnelle, Eric Bellion, dans son Stand as One, s'est confié, le visage déjà marqué, dans une vidéo et des propos partagés par Le Figaro : « Les amis, quelle nuit de m... Je ne sais plus par quoi commencer, j'ai mal partout et ça fait des heures que je me bagarre. » Dans cette même vidéo, le marin détaille un peu plus ses problèmes, en expliquant notamment avoir malencontreusement bloqué sa grand-voile. Un autre problème est ensuite apparu, dans la foulée, au moment où le principal intéressé a souhaité rouler son gennaker : « Je me suis retrouvé avec la grand-voile et le gennaker en vrac avec des vagues et du vent pas possibles et des gros plantés. Je ne savais pas quoi faire. » Au bout de quinze reprises, le skipper a fini par régler son problème : « J'ai réussi mais je ne sais même pas pourquoi. » Après un virement de bord, sa grand-voile s'est ensuite à nouveau bloquée. Bellion a également confié : «J'ai fait une trace pas terrible. Je ne pensais pas que j'allais m'en sortir, j'ai laissé des plumes. J'espère que vous dormez bien sous vos petites couettes. »