Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le jeudi 07 mars 2024 à 16h19
Voici cinq choses à savoir sur le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), au cœur de plusieurs polémiques en Formule 1.
Il est un champion de rallye
Avant d'accéder à la présidence de la FIA, le nom de Mohammed Ben Sulayem n'était certainement pas très connu des fans de Formule 1. Et pour cause, le natif des Émirats arabes unis a fait son trou dans le monde du rallye. Il a pris part au premier championnat du Moyen-Orient des rallyes, en 1984, et a remporté le titre à quatorze reprises, jusqu'à sa retraite sportive en 2002. Avec 60 victoires individuelles dans ce championnat, il détient toujours le record absolu de victoires dans des rallyes organisés par la FIA.
Il est à l'origine du Grand Prix d'Abu Dhabi
Pionnier du sport automobile au Moyen-Orient, Mohammed Ben Sulayem est l'un des responsables de l'arrivée de la Formule 1 dans cette région du monde. Président de la fédération automobile des Émirats arabes unis dès 2006, il participe à la création du Grand Prix d'Abu Dhabi, qui intègre le calendrier de la F1 à la fin de l'année 2009.
Il a succédé à Jean Todt
Présent à la FIA depuis 2008, Mohammed Ben Sulayem a accédé à la présidence en décembre 2021 en prenant la succession du Français Jean Todt pour un mandat de quatre ans. En battant le Britannique Graham Stoker, bras-droit de Jean Todt, il est devenu le premier non-européen à prendre la tête de la Fédération internationale de l'automobile depuis la création de l'institution, en 1904.
C'est un militant dans l'âme
C'est sa volonté affichée de moderniser la FIA et le sport automobile en général qui lui a notamment permis d'être élu président en 2021. Mohammed Ben Sulayem se sert de sa renommée au Moyen-Orient depuis les années 80 pour faire avancer les choses dans la région. Il a notamment milité pour l'usage de la ceinture de sécurité dans la péninsule arabique. Il mène souvent des levées de fonds pour des associations caritatives, tout en reversant les recettes de ses apparitions à ces organisations.
Il est au cœur de plusieurs polémiques
Mohammed Ben Sulayem est dans l'œil du cyclone cette semaine, avant le deuxième Grand Prix de la saison en Arabie saoudite. Selon la BBC, le président de la FIA aurait tout tenté pour empêcher une homologation du circuit du Grand Prix de Formule 1 de Las Vegas en 2023, sans réussite. Le média britannique assure également que le natif de Dubaï fait l'objet d'une enquête pour déterminer s'il a favorisé l'annulation d'une pénalité contre Fernando Alonso lors du Grand Prix d'Arabie saoudite 2023.