Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 09 août 2024 à 13h31
L'équipe de France de tennis de table est entrée dans l'histoire, ce vendredi Porte de Versailles, en décrochant la médaille de bronze par équipes en s'imposant face au Japon au match décisif (3-2) alors que Felix Lebrun, vainqueur de cette rencontre pour la gagne, s'était déjà paré de ce médaille, quelques jours plus tôt en simple. La France compte désormais 55 médailles.
Les Bleus du ping dans l'histoire. Vainqueur au match décisif (3-2) du Japon, ce vendredi au Paris Expo de la Porte de Versailles, l'équipe de France a ajouté une nouvelle médaille de bronze à son compteur et termine ces Jeux Olympiques de Paris 2024 avec deux médailles. Ce qui ne lui était encore jamais arrivé dans l'histoire de l'événement. Comme un symbole, c'est évidemment Felix Lebrun, héros français de cette équipe de France de tennis de table qui aura fait vibrer la capitale pendant quinze jours, qui a permis à son pays d'écrire ce chapitre historique et d'offrir une 55eme médaille à l'équipe de France. Quant à lui, il devient le premier pongiste français à décrocher deux médailles aux Jeux. Simon Gauzy, qui a disputé vendredi (sans le gagner) son tout premier match dans ce tournoi par équipes que les Bleus ont donc terminé à la troisième place, avait présenté avant l'heure cette petite finale comme le "match d'une vie". Il s'est finalement joué au match décisif après que Tomokazu Harimoto a remis les compteurs à zéro en dominant justement (et assez facilement) Gauzy alors que le double (Gauzy-A.Lebrun) avait une nouvelle fois montré la voie en donnant tout de suite l'avantage au camp français tandis que le cadet des frères Lebrun avait enfoncé le clou en s'imposant face à ce même Harimoto. Ce que n'avait pas su faire son aîné : Alexis ensuite contre Shunzuke Togami.
Felix Lebrun, comme un symbole...
A 2-2, les Japonais se sont encouragés. Mais au fond d'eux, ils savaient tous qu'Hiroto Shinozuka, le moins fort de l'équipe sur le papier, n'aurait aucune chance de faire chuter le prodige de l'équipe d'en face, en état de grâce depuis le 26 juillet dernier. Non seulement, le plus jeune (mais aussi le meilleur désormais) des Lebrun avait toujours gagné face au Japonais mais il lui est de surcroît nettement supérieur, et ce cinquième et dernier match, couperet, est venu le confirmer. Face à cet adversaire qui n'avait rien à perdre et a joué crânement sa chance, le jeune Montpelliérain a bien cédé un set (le troisième) en route juste après avoir laissé filer une première balle de match puis souffert dans la manche suivante, mais même proche de la rupture, il n'a jamais craqué. En champion qu'il est. Et désormais premier double médaillé français de l'histoire de son sport.