Rédaction Media365, publié le jeudi 07 avril 2022 à 22h57
Sentiment mitigé jeudi pour Marseille, qui menait 2-0 à la mi-temps face au PAOK Salonique, en quarts de finale aller de Ligue Europa Conférence, mais doit se contenter d'un succès 2-1.
Il semble difficile d'imaginer une épopée européenne de l'OM, quelle qu'elle soit, sans y adjoindre une touche artistique. De Drogba à Payet, quelques images fortes sont encore dans les mémoires. Puisque la bande à Sampaoli est en mission cette saison, elle a donc décidé d'y mettre la manière. On ne sait pas jusqu'où cela la mènera, mais la victoire acquise ce jeudi soir dans sa première manche contre le PAOK Salonique avait quelque chose d'esthétique. Un terme qui colle évidemment à la peau de Dimitri Payet.
Payet omniprésent
Pointé du doigt ces dernières semaines pour plusieurs prestations sans relief, le meneur de jeu de l'OM a retrouvé son éclat. Créateur, passeur, buteur, il a laissé planer une menace constante pour illuminer le jeu de son équipe. Surtout, il a été l'auteur d'un petit bijou, une reprise en demi-volée axiale venue se loger dans la lucarne pour le but du break juste avant la pause (2-0, 45e). Avant cela, il avait déjà endossé son costume de passeur avec une ouverture inspirée pour Gerson, lui aussi auteur d'un tir fouetté victorieux (1-0, 13e). Voilà pour les notes artistiques.
L'OM espérait mieux
Le bémol, pour l'OM, est de ne pas avoir maintenu ce ratio d'efficacité sur la durée du match. Et ce dans les deux surfaces. Car après ce premier acte quasi parfait, les hommes de Sampaoli ont été douchés dès le retour des vestiaires sur une frappe puissante d'El-Kaddouri à la conclusion d'un joli mouvement collectif (2-1, 48e). Un temps faible, un vrai, pour l'OM, qui aurait même pu concéder une égalisation dans la foulée si Akpom avait été un peu plus précis dans un face-à-face avec Mandanda (58e).
Dans une ambiance électrique, les Marseillais ont fini par trouver un second souffle. Ils ont encore passé la vitesse supérieure dans une dernière demi-heure à sens unique, où ils auraient pu et dû saler l'addition, mais ils se sont heurtés à Paschalakis. Le portier du PAOK a été en état de grâce pour préserver ses cages en fin de match, à l'instar de ses prouesses face à Guendouzi, Saliba (75e), ou encore Ünder (78e). En dépit d'une fin de match asphyxiante où Gerson a vu rouge (90e+4), le score n'a plus évolué. L'OM devra s'en contenter avant le second round, qui s'annonce tout aussi explosif.