Ligue des champions : Le Bayern désosse Salzbourg

Ligue des champions : Le Bayern désosse Salzbourg©Panoramic, Media365
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Rédaction Media365, publié le mardi 08 mars 2022 à 22h50

Ne jamais fâcher le Bayern... Accrochés à l'aller à Salzbourg, il y a trois semaines, les Bavarois ont gagné 7-1 mardi en huitièmes de finale retour de Ligue des champions !



Parce que ce sentiment est contraire à son ADN, le Bayern ne serait pas le Bayern si le doute s'immisçait dans son quotidien. C'était une soirée à le démontrer. Et comme le foot fait bien les choses, il fallait bien un grand joueur pour replacer le curseur. Après quelques prestations balbutiantes ces dernières semaines, Robert Lewandowski s'est donc chargé lui-même de rappeler ce qui fait le sel de ce club : l'assurance, la confiance et la voracité d'un fauve pour empiler les buts quand l'adversaire a déjà un pied à terre.

Lewandowski s'offre un coup du chapeau

Après avoir donné le ton au bout de quelques secondes (2e), le buteur polonais s'est occupé de tout, vraiment tout, pour permettre au Bayern de passer une soirée tranquille. C'est lui qui, d'un contrôle orienté plein de justesse, a obtenu un penalty avant de le transformer pour déverrouiller le match d'entrée de jeu (1-0, 12e s.p.).

C'est lui, ensuite, qui a provoqué un coup franc sur la ligne de la surface, avant que la VAR ne passe par là pour que M. Turpin ne désigne à nouveau le point de penalty, permettant à l'artilleur polonais d'y aller de son doublé (2-0, 21e). C'est lui, enfin, qui a tué le suspense deux petites minutes plus tard, sur un coup de billard avec deux contres (et un poteau) favorables pour pousser le ballon dans le but vide (3-0, 23e).



Placé sur les bons rails par son joueur vedette, le Bayern a récité ses gammes à toute vitesse. Pour cela, aussi, c'était un soir à voir les autres reverdir. Ces noms qui avaient commencé à piquer du nez récemment. On pense à Serge Gnabry, qui a retrouvé son coup de pétard pour le but du 4-0 à la demi-heure de jeu (4-0, 31e). On pense également à Thomas Müller, auteur d'un nouveau but au retour des vestiaires sur un service de Sané (5-0, 54e). On pense à Pavard et Hernandez, deux champions du monde si souvent contestés de l'autre côté du Rhin.

La dernière demi-heure a ressemblé à une formalité. Sûr de sa force, peut-être même un peu trop, le Bayern a vu Salzbourg réduire l'écart par Maurits Kjaergaard (5-1, 72e). Mais l'affaire était réglée depuis longtemps, d'autant que Müller (6-1, 84e) et Sané (7-1, 86e) ont encore corsé l'addition en deux temps, trois mouvements. Fin de l'histoire. Il faudra bien compter avec le géant allemand au printemps.

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