Lille - David : "On ne baissera jamais les bras"

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Axel Allag, Media365, publié le mardi 15 mars 2022 à 23h20

Avant d'affronter Chelsea, mercredi soir en 8ème de finale retour de la Ligue des Champions avec le LOSC (21 heures), Jonathan David a confié son espoir d'une possible qualification de son équipe. Mais également sa situation en attaque, en avouant se sentir isolé parfois.

Comme son entraîneur, Jocelyn Gourvennec, Jonathan David veut croire en un exploit de Lille contre Chelsea. Défaits lors du 8ème de finale aller de Ligue des Champions (2-0), les Dogues ne partent pas favoris avant la manche retour, qui se disputera mercredi soir en France (21 heures). Pour autant, l'attaquant auteur de 3 réalisations dans la reine des compétitions de clubs a confié son espoir dans les colonnes de L'Equipe, rappelant que "dans le foot, tout peut se passer, changer en un quart d'heure. On ne baissera jamais les bras". Puis de confirmer sa grande motivation avant cette nouvelle opposition face aux champions d'Europe en titre, en dépit d'un environnement pessimiste : "Personnellement, que personne n'y croie, ça ne me touche pas vraiment. Le plus important, c'est que moi j'y crois. Et que tous mes coéquipiers aussi. Parce que c'est à nous de faire ce travail."


"Un attaquant a aussi besoin d'être servi"

Cet entretien a également été l'occasion d'effectuer un bilan sur son rôle à la tête de l'attaque des Dogues. Face à Clermont en Ligue 1, le 6 mars dernier (4-0), David a retrouvé le chemin des filets pour la première fois depuis le 22 décembre, et le match contre Bordeaux (3-2). L'international canadien a reconnu se sentir isolé en pointe, notamment en raison des profils présents autour de lui. "J'ai moins d'occasions pour marquer. On pourrait l'emporter 1-0 au lieu de faire 0-0. C'est une question d'association de profils. Hatem (Ben Arfa) aime jouer entre les lignes, redescendre. Avoir la balle dans les pieds, faire des conduites de balle. Burak (Yilmaz), c'est différent. Je suis plutôt derrière lui et proche", a analysé l'avant-centre, qui a sous-entendu qu'il n'était pas l'unique responsable de sa situation : "Un attaquant a aussi besoin d'être servi. Il ne peut pas tout faire tout seul. On a un peu des problèmes sur la dernière passe. En début de saison, on avait plus d'opportunités. On peut retrouver ces bonnes sensations". Dès mercredi sur la pelouse du Stade Pierre-Mauroy ?

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