Le Paris FC va-t-il jouer en province ?

Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 09 mars 2024 à 09h49

Alors que la pelouse du stade Charléty continue à inquiéter, le Paris FC envisage de jouer son prochain match à domicile, le 16 mars contre Ajaccio, hors de Paris, à Troyes ou à Caen.

Englué dans le ventre mou de la Ligue 2, le Paris FC vit décidément une drôle de saison. Si le club de la capitale a lancé une opération gratuité en novembre et accueilli le premier match à guichets fermés de son histoire face à Saint-Etienne la semaine dernière, il pourrait être contraint de quitter à nouveau le stade Charléty, après avoir déjà dû déménager à Troyes pour ses quatre premiers matchs à domicile de cet exercice 2023-2024 en raison des travaux dans l'enceinte de la porte de Gentilly, dont la pelouse est aujourd'hui impraticable. Des problèmes de pelouse qui ne datent pas d'hier.

Une pelouse "dans un état catastrophique"

Secrétaire général et responsable de la sécurité du Paris FC, Arnaud Campanella a déclaré au Parisien que le 12e de Ligue 2 "envisage très sérieusement de délocaliser le match" de la 29e journée face à l'AC Ajaccio, programmé le 16 mars. Et de le jouer encore à Troyes, qui se trouve à 140 km de Paris, voire à Caen, à 240 km de la capitale... La pelouse de Charléty (photo) est elle "toujours dans un état catastrophique, gorgée d'eau. Il y a des engins de travaux qui sont passés cette semaine mais j'ai l'impression que c'est encore pire. Un laboratoire est venu faire des relevés des différentes couches, la direction du stade attend les résultats."

"Ça provoque évidemment de la colère"

Une situation que déplore le club, qui a déjà dû délocaliser la demi-finale de la Coupe de France féminine de dimanche face au PSG à Bondoufle. "Le stade Charléty est géré par la ville de Paris. Nous sommes locataires, et comme dans un appartement, on a des droits quand on est locataire. Mais on n'a pas la gestion de la pelouse. Donc les moyens qui ont été mis, ce n'est pas le Paris FC qui l'a décidé. C'est bien la ville de Paris", avait rappelé sur BFM Fabrice Herrault, un directeur général du PFC qui dénonce "des moyens décevants". "Et pour le club, tous les salariés, les actionnaires et le président, ça provoque évidemment de la colère, parce qu'on ne nous suit pas dans ce projet ambitieux à Paris qui est le nôtre."

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