Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 07 octobre 2024 à 13h59
Solidement installé au pied du podium, le Stade de Reims joue les trouble-fêtes en ce début de saison. Mais est-ce que ça peut durer ?
Il ne manque que Saint-Etienne, qui vient de sortir de la zone rouge. Après la 7e journée de Ligue 1, les quatre autres équipes françaises ayant atteint la finale de la Ligue des champions, ou de la Coupe des clubs champions, occupent les quatre premières places du classement. Et si ce n'est pas très étonnant pour Monaco, le PSG et l'OM, attendus en haut, c'est plus surprenant pour Reims. Tombeurs de Montpellier dimanche après-midi (4-2), les Marnais ont signé leur quatrième victoire lors des cinq derniers matchs, eux qui n'ont plus perdu depuis leur défaite de la première journée contre le LOSC et ont ensuite accroché les Marseillais, à l'Orange Vélodrome, puis les Parisiens, à Auguste-Delaune. Un stade où ils étaient encore 15 000 dimanche pour assister au succès face aux Héraultais, avec quatre buteurs différents (Marshall Munetsi, Keito Nakamura, Oumar Diakité et Teddy Teuma).
Un classement "positif et flatteur"
De quoi s'enflammer pour les Rémois, qui sont toujours quatrièmes mais à égalité de points avec l'OM, sur la troisième marche de podium ? Pas pour leur entraîneur Luka Elsner, qui attend encore confirmation et n'a pas manqué de pointer la fébrilité de ses troupes, par moments. "Je suis content qu'on ait de la continuité sur nos capacités offensives. On a marqué quatre buts donc le contrat est rempli de ce côté-là. On sait qu'on a eu des séquences plus fébriles, on va voir d'où elles viennent et comment on peut les améliorer. On est quand même heureux de la prestation. Maintenant, est-ce qu'on est capable d'effacer et de se remettre à table dès que l'occasion se présentera, à Auxerre ? Cela doit être notre fil conducteur. On a fait quelque chose de très bien mais on ne compte plus sur ça pour la suite. Il faudra retrouver de l'énergie et des objectifs", rappelle le technicien slovène, alors que Diakité évoque un classement "positif et flatteur". Jusqu'à quand ?