Rothen : "Il y a un rapprochement entre l'AS Monaco et les Saoudiens"

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 21 février 2024 à 21h36

Les velléités de vente de Dmitry Rybolovlev ne sont pas tombés dans les oreilles de sourds en Arabie saoudite. Et si l'AS Monaco, sous pavillon russe, passait à un contrôle saoudien ?

Jérôme Rothen avait déjà évoqué l'intérêt de l'Arabie saoudite pour le rachat de l'AS Monaco. Sur RMC, l'ancien joueur a appuyé et étayé : "Le club est en vente, il y a du lourd qui va arriver. De sources sûres, du côté de la famille princière et du club, il y a eu un rapprochement avec les Saoudiens, des rendez-vous et des échanges entre un des princes et le prince Albert." A écouter celui qui a été vice-champion d'Europe avec l'ASM en 2004, il s'agit d'une grande famille qui a très envie d'investir en France, ce qu'elle aurait déjà fait sur d'autres biens privés en France, "rien à voir avec le football".

"S'ils veulent investir, ça ne va pas attendre trois ans"

"Ces affaires ont créé un rapprochement sur le football, le sport, et il y a automatiquement de l'intérêt des Saoudiens. On m'a dit aussi qu'il y a eu un intérêt sur l'OM il y a quelques années, mais qu'il n'y a pas eu de suite. Ça ne veut pas dire qu'ils ne viendront pas, mais pour le moment ils sont plus intéressés par l'AS Monaco que par l'OM. Mais il reste plein de détails à régler. La banque d'affaires a trois offres sur la table, mais c'est du côté des Russes." Le mois dernier, la famille du propriétaire Dmitry Rybolovlev confirmait ainsi son intention de mettre le club monégasque en vente, en mandatant à cet effet le groupe spécialisé Raine.

Rothan rappelle que 35% du club appartiennent, de fait, à la famille princière de Monaco qui a donc automatiquement son mot à dire. Mais les Saoudiens, sans surprise, investiraient énormément d'argent et ils voudraient un petit peu plus que les 65% des parts, selon les dires de l'ex-international. D'où la difficulté pour trouver un accord... "Il y a des pourparlers et à mon avis, s'ils veulent investir, ça ne va pas attendre trois ans."

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