Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 16 mai 2024 à 08h46
Après la défaite à Reims de l'OM (0-1), qui a presque dit adieu à l'Europe, Jean-Louis Gasset a fait part de son énorme déception. "Une fois de plus, on a été mauvais", a regretté l'entraîneur phocéen.
Quelle désillusion... En déplacement mercredi soir à Reims, qui ne joue plus rien, lors d'un match en retard de la 32e journée de Ligue 1, l'OM devait s'imposer pour entretenir l'espoir d'une qualification européenne. Mais c'est plutôt le désespoir qui règne désormais dans les rangs marseillais après la piteuse défaite à Auguste-Delaune (0-1), sur un but contre son camp de Chancel Mbemba peu après la demi-heure de jeu. Un résultat aux conséquences catastrophiques. Car les Phocéens, qui ont confirmé leurs difficultés hors de leurs bases, restent à la huitième place, à trois points de l'OL et de Lens, respectivement septième et sixième. Et ce alors que le septième rang pourrait être qualificatif pour la Ligue Conférence si le PSG remporte la Coupe de France face aux Lyonnais. Mathématiquement, la qualification est encore possible, même pour la Ligue Europa. Mais il faudrait pour cela que les hommes de Jean-Louis Gasset s'imposent dimanche au Havre, et que, dans le même temps, l'OL et/ou le RC Lens chutent à domicile, respectivement face à Strasbourg et Montpellier.
Gasset : "On a été mauvais"
"Ce que je ressens ? Un sentiment de honte. Une fois de plus, l'équipe n'a pas été à la hauteur de l'OM à l'extérieur, cela aura duré avant moi, avec moi... C'est pareil, incompréhensible, on a les balles pour mener, égaliser, des choses qui peuvent changer le match et on ne fait jamais cet effort. On avait l'occasion d'ouvrir une porte pour l'Europe mais une fois de plus, on a été mauvais", a déploré l'entraîneur marseillais en conférence de presse. Pour Gasset, qui s'en ira en fin de saison, "il fallait faire le travail. Et ce soir, on ne l'a pas fait. C'est de la déception, pas de la colère, j'aurais aimé laisser Marseille en coupe d'Europe, finir 6e, il y avait l'opportunité. Je n'arrive pas à comprendre que des gens qui ne jouent rien en face soient plus agressifs que nous." C'était pourtant le cas mercredi soir à Reims...