Ligue 1 : La crainte de Desailly pour l'OM

Ligue 1 : La crainte de Desailly pour l'OM ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 07 octobre 2024 à 16h00

Pour l'ancien défenseur phocéen Marcel Desailly, l'OM, qui marque le pas après un excellent début de saison, a plus une équipe pour "faire des coups", mais manque encore d'expérience.

Rome ne s'est faite en un jour, dit l'adage. Et les supporters marseillais sont bien placés pour le savoir. Depuis le départ de Rudi Garcia à l'été 2019, neuf entraîneurs se sont succédé sur le banc de l'OM : André Villas-Boas, l'intérimaire Nasser Larguet, Jorge Sampaoli, Igor Tudor, Marcelino, Jacques Abardonado pour deux matchs, Gennaro Gattuso puis Jean-Louis Gasset, et Roberto De Zerbi depuis le début de saison. L'arrivée de ce dernier, qu'on imaginait plutôt dans un grand club anglais, a quelque peu étonné. Et après un début de saison presque parfait, les Phocéens marquent le pas. Ils ont enregistré leur première défaite de la saison à Strasbourg (1-0) avant d'être contraint au nul par la lanterne rouge angevine vendredi soir (1-1). Toujours troisièmes, ils ont vu Reims revenir à hauteur et comptent désormais cinq points de retard sur le leader monégasque et trois sur le dauphin parisien.

"C'est comme un accordéon"

A l'issue du nul face à Angers, De Zerbi a réclamé du temps. Mais en aura-t-il, alors que le club provençal a effectué un mercato ambitieux, avec en vedette l'international français Adrien Rabiot ? Pour l'ancien défenseur olympien Marcel Desailly, il faut se montrer prudent, alors que beaucoup d'observateurs voient, ou plutôt voyaient, déjà l'OM jouer le titre. "C'est une équipe qui peut faire des coups. Ce collectif va nous faire plaisir de temps en temps puis on va voir la chute. S'ils arrivent à garder cet effectif et à ajouter deux internationaux de premier plan ça peut-être pas mal, a estimé le champion du monde 1998 sur RMC. A partir du moment où vous ne prenez pas des joueurs de premier choix avec de l'expérience, c'est comme un accordéon. Le joueur, grâce à la pression, il est à 150% et d'un seul coup il va à la faute. Il est en surrégime parce que le joueur n'est pas du calibre de l'OM. Quand on joue à l'OM, il faut être international ou entouré de joueurs de premiers choix ou d'expérience."

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