Paul Rouget, Media365 : publié le samedi 05 octobre 2024 à 08h48
Tenu en échec par la lanterne rouge angevine vendredi soir (1-1), cinq jours après sa défaite à Strasbourg, l'OM marque le pas et s'en veut. Même si son nouvel entraîneur, Roberto De Zerbi, tente de rester positif.
Les Marseillais rentrent dans le rang. Alors que beaucoup d'observateurs les voyaient déjà jouer le titre, voire même être favoris, après leur incroyable succès à Lyon (3-2), ils sont vite retombés sur terre, enregistrant leur première défaite de la saison à Strasbourg (0-1), avant d'être contraints au nul par la lanterne rouge de Ligue 1, Angers (1-1), vendredi soir en ouverture de la 7e journée. Ils ont de nouveau vu rouge, avec l'exclusion pour deux cartons jaunes à la demi-heure de jeu d'un Neal Maupay très nerveux, quelques instants après celle de Lilian Raolisoa pour le SCO. Auteur du but vainqueur au Groupama Stadium, Jonathan Rowe a encore marqué (51e), mais Farid El Melali a rapidement égalisé (54e), et l'OM de nouveau perdu deux points à l'Orange Vélodrome.
"On n'a pas le droit"
Une vraie "déception" pour les Phocéens reconnaît Amir Murillo, auteur d'un but refusé à 20 minutes de la fin du match en raison d'une main. "On n'a pas le droit de perdre des points comme ça à la maison. Ce sont des choses qu'on doit améliorer sur les prochains matchs pour continuer à engranger des points. On n'a pas fait les choses aussi bien qu'à l'entraînement. On doit progresser dans la dernière partie du terrain pour marquer des buts. Nos derniers résultats sont inquiétants, c'est vrai, mais on doit vraiment s'améliorer sur ces points pour aller plus haut en championnat."
"Des moments difficiles"
Alors que le club provençal est toujours troisième du classement, et le restera si Reims ne l'emporte pas par plus de six buts d'écart contre Montpellier dimanche, son nouvel entraîneur assure qu'il n'est lui pas inquiet. "J'ai entièrement confiance en mes joueurs", a assuré Roberto De Zerbi en conférence de presse. "Ce sont des moments difficiles. Ça ne se fait pas en un claquement de doigts, les changements sont difficiles à faire. Ça passe par beaucoup de travail", a poursuivi le technicien italien, "désolé" par cette contre-performance : "On a accepté les compliments après les bons résultats, il faut maintenant accepter les critiques." Et elles ne devraient déjà pas tarder à poindre lors de cette trêve internationale...