Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 31 octobre 2024 à 23h50
Finaliste malheureux de la Ligue des champions contre le Real, le défenseur allemand n'apprécie pas le comportement du club espagnol.
Pour son podcast personnel, Mats Hummels est revenu sur la cérémonie du Ballon d'Or boycottée lundi soir à Paris par le Real Madrid. D'après l'ancien défenseur du Borussia Dortmund - parti à l'AS Rome, où il ne joue pas -, lui-même présent et qui a terminé 29e du classement, l'attitude de l'institution madrilène est comparable à un certain... Donald Trump : "Utiliser la notion de manque de respect alors qu'on n'a pas gagné une élection, ça a des traits légèrement trumpiens. Malheureusement, c'est irrespectueux envers les autres et c'est mauvais. Un Madrilène l'aurait mérité, ça ne fait aucun doute, mais il y a d'autres joueurs extraordinaires qui sont aussi bons."
Cinq Ballons d'Or pour Ronaldo, les trois autres de 1957 à 1959 pour Di Stefano et Kopa
Pour rappel, le Real Madrid a dû laisser la victoire à Rodri (Man City), mais Vinicius Jr., Jude Bellingham, Dani Carvajal et Toni Kroos ont chacun terminé dans le top 10, respectivement deuxième, troisième, quatrième et neuvième, ainsi que Kylian Mbappé (sixième) mais en tant que joueur du Paris Saint-Germain puisque le Ballon d'Or est désormais décerné sur la saison précédente - il a aussi remporté le trophée Gerd Müller récompensant le meilleur buteur. Carlo Ancelotti, lui, a été désigné meilleur entraîneur et le Real Madrid tout simplement meilleur club. Mais c'était bien la récompense suprême individuelle, et rien d'autre, qui intéressait les Merengue...
Et pour cause, l'histoire du Real est très liée au Ballon d'Or, mais pas autant qu'à la Ligue des champions dont il détient très largement le record de victoires (quinze) alors que le Barça devance son meilleur ennemi au nombre de Ballons d'Or remportés : douze contre neuf (comme la Juventus), dont huit pour Lionel Messi et cinq pour Cristiano Ronaldo, les trois autres sacres du Real remontant de 1957 à 1959, deux pour Alfredo Di Stefano et un pour Raymond Kopa.