Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 08 mars 2024 à 14h34
Décédée en janvier à 91 ans, Yvette Trinel-Dupuis était une iconique supportrice du club lensois, qui s'est également produite sur les planches. Et beaucoup ont pleuré la disparition de « Mémé Liévin ».
Alors que la Ligue de football professionnelle (LFP) lance une opération spéciale en Ligue 1 et en Ligue 2 pour la journée internationale des droits des femmes, ce 8 mars nous donne aussi l'occasion de rendre hommage à l'une des plus emblématiques supportrices françaises : Yvette Trinel-Dupuis, grande fan du RC Lens, qui est décédée le 20 janvier dernier à l'âge de 91 ans. Très populaire parmi les fans des Sang et Or, qui la surnommait « Mémé Liévin », elle avait décoré sa maison aux couleurs de son club de toujours, avec notamment une impressionnante collection de 300 ours en peluche à l'effigie du Racing.
"Elle laisse 10 orphelins, 32 petits-orphelins, 42 arrières-petits-orphelins et 35 000 supporters qui l'aiment"
Après sa disparition, les hommages se sont multipliés pour celle qui était montée sur les planches en 2017 pour la pièce Stadium de Mohamed El Khatib, qui avait mis en scène ce spectacle qui confrontait le public de théâtre au "meilleur public de France" comme il l'expliquait, avec une soixantaine de supporters lensois. Dont Yvette Trinel-Dupuis, donc. Et le dramaturge garde un souvenir ému de « Mémé Liévin » également surnommée « Mémé Yvette ».
"Yvette disait souvent qu'elle n'avait plus de rêve, mais un quotidien. Elle ne parlait pas du monde, mais depuis un monde. Un monde que beaucoup ignorent, et sa parole précieuse était chaque fois comme une effraction dans notre présent. Chaque soir sur scène nous faisions croire que c'était son anniversaire et, théâtre ou pas, elle détestait ce mensonge. Elle laisse 10 orphelins, 32 petits-orphelins, 42 arrières-petits-orphelins et 35 000 supporters qui l'aiment", a-t-il ensuite écrit sur Facebook. Un réseau social où de nombreux supporters du Racing Club de Lens ont dit adieu à celle qui incarnait une bonne partie de l'histoire du club artésien.