Axel Allag, Media365, publié le vendredi 13 décembre 2024 à 18h00
Invaincu depuis 9 matchs toutes compétitions confondues, et restant sur un succès probant face à l'Eintracht Francfort (3-2), l'OL espère poursuivre sa belle série au Parc des Princes face à un PSG qui n'est pas sous-estimé le moins du monde par Pierre Sage et Alexandre Lacazette.
C'est peut-être la dernière finale de Coupe de France, remportée par le PSG contre l'OL (2-1) ou plus encore le cinglant 4-1 subi au Parc des Princes quelques semaines avant, qui invitent à la prudence du côté de l'OL. Malgré l'invincibilité qui s'étend depuis 9 matchs toutes compétitions confondues, ni Pierre Sage ni Alexandre Lacazette n'ont acheté la thèse d'un rapport de forces plus équilibré avant le match de clôture de la 15ème journée de Ligue 1, dimanche au Parc des Princes (20h45). "Ce n'est jamais le bon moment pour aller au Parc des Princes. Tout le monde est en train de construire un scénario où c'est le bon moment pour nous et le mauvais moment pour eux", a estimé l'entraîneur des Gones, qui a rappelé que "ça reste le PSG, mais on y va avec des ambitions".
Lacazette : "On a déjà envie de ne pas encaisser de but, ce serait bien"
Des ambitions déjà affichées la saison passée, avant notamment de prendre une petite correction au Parc (4-1). Ce qui a permis à Pierre Sage de prendre en compte les "expériences négatives" pour tenter de s'ajuster. "Il faut à la fois que l'on soit très performant quand on a le ballon, parce que ça les envoie dans des retranchements qu'ils n'apprécient pas trop. À l'inverse, il faut que l'on soit beaucoup mieux sur le plan défensif", a prévenu le technicien, dans des propos relatés par Le Progrès.
Son capitaine, Alexandre Lacazette, a suivi la même ligne de conduite. "Je ne suis pas d'accord : Paris, ça reste Paris. On sait très bien ce que Paris représente en France. Les forces du moment, je n'y crois pas trop. C'est une grosse équipe avec de grands joueurs, de grands champions", a-t-il posé, constatant que l'effectif dirigé par Luis Enrique avait changé, forcément. "Il y a moins cette Kylian-dépendance", a mis en avant un Lacazette désireux de jouer à fond, et si possible éviter une entame de match aussi catastrophique que la saison passée au Parc (2-0 en 6 minutes, 4-1 à la mi-temps). "On a déjà envie de ne pas encaisser de but, ce serait bien".