Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le vendredi 03 janvier 2025 à 19h22
Au cœur d'une polémique lors des 32es de finale de la Coupe de France, Téji Savanier a perdu son brassard de capitaine de Montpellier, sanctionné par son président Laurent Nicollin.
Moins impulsif que pouvait l'être son père Loulou, le président de Montpellier Laurent Nicollin a attendu plusieurs jours avant de convoquer ses joueurs après la débâcle subie sur la pelouse du Puy-en-Velay (4-0) lors des 32es de finale de la Coupe de France, avant la trêve. Alors que le MHSC est dernier de Ligue 1 avant son déplacement à Lyon samedi, Laurent Nicollin a secoué ses troupes avant le départ, ce vendredi, en appuyant sur l'humiliation subie en Auvergne face un club de National 2 et sur la réaction attendue au Groupama Stadium samedi soir (21 heures). Selon L'Equipe, le président héraultais a ensuite pris en aparté Téji Savanier.
Remplaçant à Lyon
Le capitaine de Montpellier est dans l'œil du cyclone depuis cette défaite subie au Puy-en-Velay. Interpellé par un spectateur lors de cette rencontre, « dernier de Ligue 1, ça fait mal ? », le milieu de terrain de 33 ans avait répondu froidement : « quand tu touches 210 000 euros par mois, non. » De quoi susciter l'indignation des supporters mais aussi des salariés du club, qui fête son cinquantenaire cette saison. Les excuses publiées par le joueur deux jours plus tard n'ont pas suffi à calmer Laurent Nicollin, qui a décidé de retirer le brassard à Téji Savanier. L'Equipe ne précise cependant pas si cette sanction est provisoire ou définitive.
Le milieu de terrain montpelliérain devrait également débuter la rencontre entre l'OL et le MHSC sur le banc des remplaçants. Il a également été sanctionné financièrement et il s'est engagé à verser 60 000 euros à une association caritative soutenue par le club. À 33 ans, Téji Savanier illustre bien le mal qui ronge le club de la Paillade, avec un salaire démesuré pour ses prestations sur les pelouses. Peu aidé par une condition physique discutable, l'ancien joueur de Nîmes, dont l'attitude laisse également à désirer, n'est plus aussi décisif que ces dernières saisons, avec un seul but, sur penalty, et trois passes décisives jusqu'ici cette saison. Il a désormais quatre mois et demi pour sortir éviter la Ligue 2 à Montpellier.