Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 27 octobre 2024 à 00h13
Lille l'a emporté au bout du bout de son derby à Bollaert, face à des Lensois (0-2) qui peinent à digérer le coup du sort final.
C'est incontestablement le penalty qui a tout changé. A la 94e minute, Kevin Danso se couche au sol dans sa propre surface, pris dans un duel costaud avec Mohamed Bayo, et touche le ballon du bras. Après quasiment trois minutes d'hésitation et un déplacement vers la VAR, M. Bastien désigne bien le point de penalty. Will Still, de longues minutes après le coup de sifflet final, était encore totalement abattu par ce cruel dénouement alors que les Lensois avaient globalement dominé (sur DAZN) : "On me dit qu'il y a des cas où on siffle et d'autres non... Moi, je ne comprends pas qu'on siffle penalty là-dessus. D'autres ont un autre avis. Le football peut être très dur, cruel et parfois injuste. Il n'y aura sûrement pas de cadeau jusqu'à la fin de la saison, il faudra se les faire tout seuls."
Génésio : "Pour moi c'est décollé, mais c'est plus facile pour moi..."
Un poil plus tôt, Adrien Thomasson est également venu exposer l'incompréhension du RC Lens, alors que les explications officielles réclamées par le club se faisaient encore attendre de la part de l'arbitre : "En début de saison, on est venus nous expliquer durant une heure et demie, et c'était très intéressant, qu'il n'y avait pas penalty sur ce type de situation lorsque le ballon percutait le pied ou la cuisse avant la main. Et là, c'est exactement ça, c'est pour ça qu'on a demandé."
M. Bastien, à chaud, aurait néanmoins expliqué qu'il s'agissait d'un geste non maîtrisé de la part du défenseur artésien. Thomasson persiste : "C'est difficile à avaler, car le ballon touche d'abord le bas du corps et percute son bras ensuite, d'où l'incompréhension." En face, Bruno Génésio soutient lui qu'il y a penalty, tout en apportant une nuance : "Pour moi c'est décollé, mais c'est plus facile pour moi de dire ça. Il faudrait surtout arrêter les interprétations, ce n'est pas simple de jouer les mains dans le dos, alors si on pouvait homogénéiser..."