Guillaume Marion, Media365 : publié le vendredi 02 août 2024 à 14h55
A la veille d'affronter le Brésil en quart de finale du tournoi olympique, Amandine Henry a fait le point sur sa situation. Après des années compliquées, cette dernière savoure son renouveau.
Désormais, place aux choses sérieuses pour les Bleues. En effet, après une phase de groupes globalement maîtrisée (deux victoires et une défaite), l'équipe d'Hervé Renard s'apprête à débuter la phase finale du tournoi olympique. Ce samedi, à Nantes (21h), l'équipe de France féminine va désormais défier le Brésil, une équipe contre qui elle reste sur cinq victoires de suite. Titulaire mercredi contre la Nouvelle-Zélande (2-1), Amandine Henry était présente ce vendredi en conférence de presse, en compagnie du sélectionneur des Tricolores. L'occasion pour la joueuse des Royals de l'Utah de revenir sur sa situation personnelle, elle qui avait marqué un but face à la Seleção lors de la Coupe du monde 2019. « C'est une très grande fierté. Je n'aurais jamais imaginé, il y a encore quelque temps, pouvoir reporter le brassard et jouer des Jeux Olympiques », a notamment reconnu l'ancienne joueuse de Lyon, à la veille du quart de finale tant attendu.
A. Henry « Je reviens de loin »
« Je reviens de loin, j'en suis consciente, je profite au maximum. Si on revoit mon histoire, il y a eu un sacré parcours, positif ou pas. (...) Mon but face au Brésil en 2019 ? Ça fait partie de mes plus beaux souvenirs. C'était en France, c'était un but vainqueur dans les prolongations, après un match où on avait beaucoup souffert. C'était libérateur, on était allées au bout du bout de l'épuisement. C'était vraiment intense, a par la suite expliqué Henry, dans des propos repris par L'Equipe, avant d'évoquer son importance dans les gros matchs. Je ne choisis pas les moments (rires). Mais dans ces rencontres, il n'y a que le mental qui compte. Tout ce qui est préparé en amont, on fait abstraction. Ce qui compte c'est le supplément d'âme, c'est la tête. J'aime ces matchs, ça met un coup de pression. » Pour rappel, les Bleues n'ont jamais fait mieux qu'atteindre les quarts de finale lors des Jeux Olympique (c'était le cas à Rio en 2016).