Guillaume Marion, Media365, publié le mercredi 11 septembre 2024 à 23h05
Auteur d'un bon tournoi olympique avec les Bleuets, Jean-Philippe Mateta est revenu pour L'Equipe sur la belle aventure qu'il a vécue cet été lors des JO de Paris 2024.
Globalement assez méconnu dans l'Hexagone avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, Jean-Philippe Mateta s'est fait un nom en un rien de temps lors de l'événement tant attendu dans la capitale française. En effet, sélectionné par Thierry Henry parmi les trois joueurs de plus de 23 ans, tout comme Alexandre Lacazette et Loïc Badé, l'attaquant de Crystal Palace a été l'un des meilleurs joueurs des Bleuets. Auteur de cinq buts durant la compétition, le natif de Sevran a même terminé meilleur buteur de l'équipe vice-championne olympique. Ces derniers jours, Mateta est revenu sur la belle aventure olympique qu'il a vécue et qui restera à jamais dans sa mémoire. « C'est quand même douloureux, quand on est un compétiteur, de repenser à tout ça, de trouver des aspects positifs après avoir perdu en finale », a notamment reconnu le numéro 14, pour qui son but en finale a été « émotionnellement, c'était très fort. Vraiment fort. »
Mateta : « On formait un beau groupe »
« On formait un beau groupe, composé de jeunes avec qui j'ai gardé contact alors que je ne les connaissais pas avant les Jeux... Après les entraînements, parfois même pendant qu'on mangeait, on regardait les épreuves à la télé et évidemment, on suivait les Français : les judokas, les frères Lebrun... ou encore Léon Marchand. Il nous a inspirés mais bon, lui, je crois qu'il a inspiré tout le monde. Les journées passaient vite, a également confié Mateta, lors d'un entretien accordé à L'Equipe. (...) Ma nouvelle notoriété ? La semaine dernière, j'étais à Monaco, ça n'a pas manqué, j'ai rencontré des personnes qui m'ont posé des questions sur les Jeux. » Après avoir réussi ses JO, si ce dernier était convoité cet été, l'attaquant français est finalement resté à Crystal Palace. « Dans le foot, il faut s'adapter vite, se concentrer sur les échéances à venir et ne pas s'attarder sur le passé », a-t-il reconnu à ce sujet.