Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 15 octobre 2024 à 10h14
Auteur de six parades lors de la victoire des Bleus en Belgique (2-1), ce qui n'était plus arrivé depuis la finale du dernier Mondial, Mike Maignan a marqué les esprits à Bruxelles et ensuite évoqué son rôle de leader en équipe de France.
Du jamais vu depuis la finale de la dernière Coupe du monde. Pour la première fois depuis ce crève-cœur face à l'Argentine, un gardien des Bleus a réussi six arrêts lors de leur difficile victoire à Bruxelles lundi soir (2-1), pour le compte de la 4e journée de la Ligue des nations. Dans la capitale belge, Mike Maignan a encore prouvé qu'il était le digne successeur d'Hugo Lloris, en mettant en échec les Diables Rouges toute la soirée. Après avoir vu Youri Tielemans envoyer son penalty dans les tribunes du stade Roi Baudouin, il n'a rien pu faire sur la tête à bout portant de Loïs Openda, auteur du but égalisateur dans le temps additionnel de la première période, alors que Randal Kolo Muani, qui a ensuite signé un doublé, avait ouvert le score sur penalty quelques instants auparavant. Et Maignan a repoussé toutes les autres tentatives des Belges, de plus en plus pressants dans le dernier quart d'heure après l'expulsion d'Aurélien Tchouaméni.
Un "vrai leader"
Le portier du Milan a donc vécu "une belle soirée" au Heysel, même s'il a encore encaissé au moins un but, pour la quatrième fois sur les cinq dernières rencontres des Tricolores. "C'était un match pas facile, on savait que les Belges allaient nous poser des problèmes et qu'ils allaient être revanchards. Ce soir, c'est une belle victoire pour la France, a-t-il confié au micro de TF1, avant de revenir sur sa prestation. C'est bien, c'est positif. C'est sur la lancée de ce que je suis en train de faire ces derniers temps. C'est bon pour moi, pour l'équipe. Et le plus important, c'est qu'on a gagné." Avant de parler de son rôle de leader, lui qui semblait destiné à prendre le brassard de capitaine en l'absence de Kylian Mbappé. Mais Didier Deschamps a opté pour Tchouaméni : "Je fais partie des plus anciens. Ça fait partie de mon tempérament de vouloir guider. Ce n'est pas un rôle que je me donne et je le fais naturellement." Un "vrai leader" comme l'a ensuite expliqué Mattéo Guendouzi alors que Manu Koné encensait aussi son coéquipier, rapporte Le Figaro : "Il nous a sauvés à plusieurs reprises sur des parades ou des un contre un. Sur le penalty, il a influencé Tielemans. Il a fait un très, très grand match, c'était « Magic Mike »." Un surnom qui lui sied à merveille.