Axel Allag, Media365, publié le mercredi 06 novembre 2024 à 12h00
L'ancien président de la FFF Noël Le Graët, qui avait balayé l'idée de voir Zinédine Zidane sélectionneur des Bleus il y a plus d'un an, a changé d'avis.
Noël Le Graët, dans un entretien accordé à nos confrères de Ouest-France, a évoqué le sujet Zinédine Zidane. En janvier 2023, après avoir prolongé Didier Deschamps jusqu'en 2026 à la tête des Bleus, l'ancien président de la FFF s'était retrouvé au centre d'une véritable tempête médiatique, notamment en raison de propos tenus à l'encontre du mythique ancien numéro 10 de l'équipe de France. "Zidane au Brésil? Je n'en ai rien à secouer, il peut aller où il veut. Il peut aller où il veut, dans un club... sélection, j'y crois à peine en ce qui le concerne. Si Zidane a tenté de me joindre? Certainement pas, je ne l'aurais même pas pris au téléphone. Pour lui dire de chercher un autre club? Faites-lui une émission spéciale pour qu'il trouve un club ou une sélection", avait affirmé le dirigeant sur les antennes de RMC.
"Ce n'était pas contre Zidane, que je souhaite voir un jour sélectionneur"
Dans la foulée de ces propos, Kylian Mbappé, notamment, n'avait pas hésité à s'exprimer sur son compte Twitter (désormais X). "Zidane c'est la France, on manque pas de respect à la légende comme ça...", s'était-il exprimé concernant les propos de l'ancien président de la FFF, qui a démissionné en février 2023. Ces derniers jours, Noël Le Graët a effectué une tournée des médias et, après L'Equipe, c'est à Ouest-France qu'il s'est confié. Notamment, donc, concernant ses fameux propos contre Zidane pour lesquels il s'était excusé.
Estimant que "90% des dirigeants" auraient aussi prolonger le contrat de Didier Deschamps, le natif de Bourbriac a dû prendre sur lui au moment de cet épisode. "Le premier journaliste qui m'appelle, je suis à peu près aimable. Le deuxième, un peu moins. Puis le troisième, je l'envoie balader", a-t-il estimé. Puis de continuer concernant 'ZZ', dont il aimerait que l'avenir le place sur le banc de la sélection nationale. "Mais ce n'était pas contre Zidane, que je souhaite voir un jour sélectionneur. Je m'étonnais que des soi-disant spécialistes, qui n'ont jamais dirigé un club, jouent la carte Zidane, sûrement parce qu'ils en avaient marre d'écrire sur Didier et de dire qu'il joue mal. Aujourd'hui, la France est deuxième du classement FIFA".