Bleus : En 2018, la France avait souffert contre l'Australie

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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le lundi 21 novembre 2022 à 23h36

La France retrouve mardi l'Australie qu'elle avait déjà rencontrée pour son entrée dans la Coupe du Monde 2018. Ça avait très laborieux pour les Bleus de Deschamps, finalement vainqueurs (2-1) dans la douleur.

L'équipe de France va ouvrir sa Coupe du Monde, mardi soir (coup d'envoi à 20 heures, heure française) contre l'Australie. Un adversaire à sa main qu'elle a déjà affronté 5 fois, pour 3 victoires (un nul et une défaite). La dernière fois, c'était déjà en Coupe du Monde. Et c'était déjà pour l'entrée en lice des hommes de Didier Deschamps... C'était précisément le 16 juin 2018. C'était un samedi, les fans des joueurs tricolores s'étaient réunis devant leur télévision à la mi-journée, le coup d'envoi étant délivré à midi pile. Et, pour leurs débuts, les Bleus, futurs champions du monde un mois plus tard, avaient galéré...

Lloris avait évité l'ouverture du score de l'Australie

Une entrée en matière n'est jamais aisée. La troupe de Deschamps en avait fait une fois de plus l'expérience. Dans la Kazan Arena situé dans la capitale du Tatarstan, les Français avaient fini par arracher 3 précieux points devant plus de 40 000 spectateurs mais que cela avait été compliqué ! Dans un groupe C comprenant aussi le Pérou et le Danemark, la France avait débuté avec le onze le plus jeune d'une formation de l'Hexagone lors d'un match inaugural au Mondial depuis l'édition de 1930. 24 ans et 6 mois. Deschamps avait aligné la composition attendue en 4-3-3 avec une défense Pavard-Varane-Umtiti-L. Hernandez devant le gardien et capitaine Lloris, un milieu de terrain composé de Tolisso, Kanté et Pogba, et une attaque à trois têtes Mbappé-Griezmann-Dembélé. Soit 7 éléments que l'on pourrait retrouver encore titulaires mardi au Qatar (Lloris, Pavard, Varane, L. Hernandez, Mbappé, Griezmann, Dembélé).


Face au 4-2-3-1 australien, Mbappé devenait à 19 ans et 178 jours le plus jeune Français à commencer un Mondial, effaçant de 10 mois le record de Bruno Bellone en 1982. Sous une température de 18 degrés, le jeune attaquant du PSG se procurait vite une première occasion dès la 2eme minute. Les Tricolores dominaient mais il fallait un grand Lloris pour éviter l'ouverture du score des Socceroos à la 17eme, et à l'issue d'une première période décevante, le score était de 0-0. Puis le nouvel arbitrage vidéo intervenait au retour des vestiaires pour accorder un penalty aux Bleus pour une faute de Risdon sur Griezmann qui se faisait justice lui-même en battant Ryan, le portier aussie, du pied gauche (1-0, 58eme).

Un « csc » décisif à la 81eme minute

La joie française ne durait pourtant pas bien longtemps. L'arbitre, M. Cunha, accordait un autre penalty, en faveur de l'Australie cette fois, pour une main d'Umtiti dans la surface tricolore. Jedinak transformait du droit en prenant Lloris à contre-pied et égalisait à la 62eme. Puis le temps passait, les Bleus galéraient, l'inquiétude pointait. Giroud, qui devrait débuter en 2022 à la pointe de l'attaque après le forfait de Benzema , et Fekir remplaçaient respectivement Griezmann et Dembélé (que l'on ne reverrait plus dans le onze de départ jusqu'à la fin triomphale) à la 70eme, puis Matuidi, futur taulier du dispositif du sélectionneur, entrait en scène en lieu et place de Tolisso (78eme). Trois minutes plus tard, la délivrance intervenait sur un but contre son camp de Behich qui déviait une tentative de Pogba. Le ballon tapait la transversale et terminait derrière la ligne de but australienne (81eme), un but confirmé par la Goal Line Technology. Ouf, dans la souffrance, la France commençait par un succès laborieux (2-1) et s'extrayait du piège australien.

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