Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 17 décembre 2022 à 09h56
Le président de la FIFA a annoncé une nouvelle Coupe du Monde des clubs vendredi. Une refonte qui ne plait pas au syndicat des ligues de football.
Avant les deux dernières rencontres de la Coupe du Monde 2022 - la petite finale ou troisième place entre la Croatie et le Maroc samedi (16h00) et la finale Argentine-France dimanche (16h00) - Gianni Infantino a donc fait une « grande annonce » vendredi. Le président de la FIFA fait part d'une nouvelle Coupe du Monde des clubs qui se déroulera avec 32 équipes dès 2025, une compétition qui aura lieu tous les 4 ans. La décision n'est pas du goût de tout le monde... Cette refonte, décidée par la FIFA, ne plaît pas du tout à World League Football (WLF).
Le WLF dénonce des « conséquences dommageables pour l'économie du football et le bien-être des joueurs »
Le syndicat des ligues de football, dont la Ligue de football professionnel française fait partie, a publié un communiqué dans lequel il fait part de son mécontentement. Le WLF dénonce des « conséquences dommageables pour l'économie du football et le bien-être des joueurs. Ces décisions ont été prises de manière unilatérale sans consultation, et encore moins sans accord, avec ceux qui sont directement concernés par ces décisions : les ligues, leurs clubs membres, les joueurs et les supporters », indique le syndicat.
Des poules de 4 équipes pour le Mondial 2026 qui ne plaisent pas
World League Football ne goûte guère également l'éventuel nouveau format de la Coupe du Monde 2026 qui pourrait proposer des poules de 4 équipes alors que des groupes de 3 formations était envisagé au départ. Ce qui donnerait « beaucoup plus de matchs ». « Le calendrier étant déjà surchargé, avec des compétitions nationales de clubs de longue date et des compétitions internationales en constante expansion, la décision de la FIFA crée un risque de congestion des rencontres, de nouvelles blessures de joueurs et de distorsion de l'équilibre compétitif », regrette le syndicat. WLF déplore « l'empilement de matchs appartenant à la FIFA et n'impliquant que le 1% des meilleurs joueurs » et demande « un processus transparent » pour « les décisions relatives au calendrier et aux compétitions, qui doivent impliquer des accords significatifs avec les ligues ».