Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 07 décembre 2023 à 14h17
Le bonheur des uns... C'est la catastrophe à Santos, l'allégresse en revanche à Vasco da Gama au terme d'une dernière soirée irrespirable.
Vasco da Gama figurera bien parmi l'élite brésilienne l'année prochaine - puisque la saison se dispute sur l'année civile au Brésil. Les partenaires de Dimitri Payet étaient pourtant relégués virtuellement à dix minutes de la fin de leur match au couteau face à Bragantino, mais ils sont allés chercher la victoire 2-1 grâce à Serginho, auteur du but ô combien décisif à la 83eme minute après avoir remplacé 20 minutes plus tôt son coéquipier français, sorti sur blessure.
Diaz : "Il a apporté des caractéristiques que nous n'avions pas et s'est vite adapté"
Rien de grave pour l'ancien Marseillais, qui venait de confirmer dans la semaine sa future reconversion à l'OM, tout à sa joie de décrocher ce maintien au sortir d'une série de quatre matchs sans victoire, la pire depuis le mois d'août et donc depuis l'arrivée de Dimitri Payet puisque ce dernier a effectué ses débuts en septembre dans ce club mythique de Rio de Janeiro - qui était promu et évite donc de refaire l'ascenseur. Au contraire de Santos qui, moins d'un an après la mort de sa légende Pelé, va connaître la Serie B pour la première fois de son histoire (en haut, Palmeiras était déjà sûr d'être champion). Un maintien tout sauf anodin, donc, pour Dimitri Payet qui termine à seulement deux buts et une passe en 17 matchs, mais a posé une empreinte bien plus importante au sein du groupe que des simples statistiques. Et son coup franc direct pleine lucarne du mois de novembre, dans le temps additionnel pour arracher une victoire 2-1, restera comme un des moments très forts de la saison de Vasco da Gama.
Resté une seule fois sur le banc en 18 matchs, pour sept titularisations, il affiche un bilan personnel de sept victoires, cinq nuls et cinq défaites, soit 26 points en 17 rencontres (1,5 point par match) alors que son équipe n'en avait amassé que seize en 20 sorties avant son arrivée (0,8 point par match). "Vous n'aurez plus jamais à vivre ça", promet le coach Ramon Diaz, qui souligne l'apport du Français comme de Serginho, "deux joueurs importants arrivés en cours de saison et qui ont apporté des caractéristiques que nous n'avions pas, ils se sont vite adaptés".