Paris 2024 : Que reste-t-il des infrastructures de 1924 ?

Guillaume Marion, Media365 : publié le mercredi 20 mars 2024 à 00h10

Cent ans après la dernière Olympiade à Paris, en 1924, certaines infrastructures existent toujours, comme le stade Yves-du-Manoir, qui va à nouveau servir pour les JO de Paris 2024.

Cette année, alors que Paris s'apprête à accueillir les JO pour la troisième fois de son histoire, après 1900 et 1924, le Comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'été de 2024 (COJOP) a pu compter sur certaines infrastructures déjà présentes il y a cent ans. En effet, après avoir été un lieu très important lors de la dernière Olympiade parisienne, en accueillant notamment la cérémonie d'ouverture à l'époque, le stade Yves-du-Manoir a été rénové ces derniers temps et sera le théâtre des compétitions de hockey sur gazon dans quelques mois. Inaugurée ce mardi, l'enceinte située à Colombes (Hauts-de-Seine) va d'ailleurs entrer « dans le club très fermé des rares sites de compétition au monde, si ce n'est le seul, à être le théâtre de deux olympiades », comme a tenu à le rappeler Georges Siffredi. En revanche, également situé à Colombes, le premier village olympique de l'histoire n'existe plus en tant que tel.

La piscine Georges Vallerey va également servir en 2024

Utilisée en 1924, la piscine des Tourelles, qui se nomme désormais la Piscine Georges Vallerey, va également être mise à contribution dans quelques mois. En effet, après quelques travaux, cette dernière située dans le 20eme arrondissement de la capitale servira de site d'entraînement pour la natation lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet - 11 août). Il y a cent ans, cette piscine avait été le théâtre des exploits de l'Américain Johnny Weissmuller, vainqueur de trois médailles d'or. En revanche, trois autres infrastructures qui avaient accueilli des épreuves en 1924 ne seront pas utilisées cette année. En effet, le fronton Chiquito de Cambo (16eme arrondissement), où avait eu lieu la pelote basque (qui était un sport de démonstration il y a cent ans), le vélodrome Jacques-Anquetil (plus connu sous le nom de "La Cipale") à Vincennes, et le vélodrome d'Hiver, où ont eu lieu les épreuves de boxe, de lutte et d'haltérophilie en 1924 et qui est depuis connu pour de tristes raisons, ne font pas parties des sites olympiques en 2024.

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