Milan-San Remo : Démare en outsider derrière trois favoris

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Guillaume MARION, Media365 : publié le mercredi 17 mars 2021 à 23h15

A quelques jours de Milan-San Remo, Arnaud Démare s'est exprimé sur son ambition sur cette édition 2021, lui qui a déjà remporté cette Classique en 2016.

Auteur d'une très belle année 2020, Arnaud Démare entend bien poursuivre cette année encore, et pourquoi pas ce samedi lors de la classique Milan-San Remo. « En 2016 ? Je n'avais pas conscience de ce que je valais. Je n'étais pas même un outsider. Je pensais qu'il fallait de l'expérience, la courir dix fois pour espérer gagner. Je n'étais pas aussi attentif à l'approche de la course. Je n'étais pas à l'écoute de mes sensations comme c'est le cas aujourd'hui. Je me sens plus fort qu'en 2016. J'ai pris en résistance, j'ai progresser. C'est le début de la prise de conscience de mon potentiel (dans les classiques). Il faut se souvenir de ces journées où on est moins forts et que l'on gagne quand même. (...) Milan-San Remo est la classique qui me convient le mieux au vu de ma résistance et du potentiel sprint sur la via Roma. La Cipressa et le Poggio sont deux bosses qui font mal mais qui se passent vite, à 35 km/h, grand plateau. Elles me conviennent car on les monte en force », a notamment expliqué le Français, dans des propos recueillis par L'Equipe.

« Van der Poel, Van Aert et Alaphilippe cassent les codes »

« Mes chances de l'emporter ? Les trois (Van der Poel, Van Aert, Alaphilippe) dominent, mais je ne dis pas que ce n'est pas possible de les battre. On s'attend, c'est sûr, à ce qu'ils attaquent dès la Cipressa (à 27 kilomètres de l'arrivée). Ces coureurs cassent les codes. Quand on voit le final de Van der Poel (dimanche à Tirreno-Adriatico), ses 50 kilomètres en solo, on peut s'attendre à tout. Derrière eux, c'est très homogène. Justement, il faudra compter sur cette homogénéité pour tenter de rentrer sur eux. À nous de jouer plus collectif, trouver des alliances, a par la suite expliqué le sprinteur de la Groupama-FDJ. Ils sont au-dessus du lot, mais on est tous bons derrière eux. On est tous des challengers. En 2020, on n'arrive pas si loin derrière Van Aert (1er) et Alaphilippe (2eme). Il y avait eu un flottement (dans la poursuite). S'il n'y en n'a pas samedi, on peut rentrer. S'ils sont tous les trois devant, comment vont-ils réagir ? On a appris de l'an dernier, on a mis des coureurs plus punchy, comme Rudy Molard et Kevin Geniets. On espère pouvoir rouler et rentrer sur eux. Le but c'est revenir dans le match. »

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