Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 01 septembre 2024 à 14h33
La championne olympique de VTT ne cherchait pas réellement un énième titre de championne du monde dimanche.
Pauline Ferrand-Prévot visait un bonus aux Mondiaux en Andorre, un mois après son sacre olympique enfin obtenu à domicile lors de Paris 2024, elle qui n'avait même jamais été médaillée encore de Londres 2012 à Tokyo 2021, en passant par Rio 2016. Il s'agissait ni plus, ni moins de la dernière course de son immense carrière en VTT, et après avoir déjà gagné cinq titres de championne du monde, impossible pour elle de regretter quoi que ce soit malgré sa quatorzième place finale.
"J'aurais pu arrêter après Paris 2024"
C'était difficile et elle a vu rapidement qu'elle n'était "pas dans une grande journée", comme elle l'a explique à nos confrères de L'Equipe : "J'ai accumulé un peu de retard et ça ne pardonne pas, j'ai essayé de revenir et j'ai fini comme j'ai pu pour faire honneur à ce maillot. Il y avait peut-être un peu de fatigue du mois dernier et de toute cette préparation pour Paris 2024, mais rien à regretter car l'objectif était vraiment d'être championne olympique."
La porte-drapeau française de la cérémonie de clôture l'avoue, elle avait plus à perdre qu'à gagner sur cette journée, "mais c'était aussi une façon de remercier tout le monde pour toutes ces années", depuis 2015 où elle avait remporté son premier titre de championne du monde sur ce même parcours de Pal Arinsal : "J'aurais même pu arrêter après Paris 2024." Mais alors, elle n'aurait pas pu stopper son dernier tour comme elle vient de le faire, lui permettant d'embrasser son mécano ou encore ses parents : "C'était un peu la débandade (rires). Même à l'échauffement, je me disais que c'était la dernière fois. Mais désormais, je suis super soulagée d'avoir fini." Place à cette nouvelle carrière sur route, c'est officiel pour "PFP". Une page se tourne définitivement, avec l'objectif de gagner le Tour de France 2025 en guise d'ultime challenge de vie de sportive, et non des moindres.