Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 19 janvier 2023 à 09h42
L'édition 2023 du Tour de la Provence n'aura pas lieu, à annoncé la Ligue nationale de cyclisme. Une décision qui laisse l'organisateur de l'épreuve "un peu choqué".
On savait déjà que le Tour de la Provence était menacé, alors que Marion Rousse, directrice adjointe de l'épreuve, avait mis fin à sa collaboration avec l'organisation en raison d'un différend financier. Et on a appris mercredi que l'édition 2023 était tout simplement annulée, et non-inscrite au calendrier de l'Union cycliste internationale (UCI), comme l'a annoncé la Ligue nationale de cyclisme (LNC) dans un communiqué. "Le 17 janvier 2023, le Conseil fédéral d'appel de la Fédération française de cyclisme a constaté que les conditions suspensives à l'inscription du Tour de La Provence au calendrier route UCI 2023, établies le 21 décembre 2022, ne sont que partiellement réalisées par l'organisateur, peut-on y lire. Dès lors, le Conseil a émis un avis négatif et en a informé les instances de la Ligue et de la Fédération. En conséquence, le Tour de La Provence ne peut être inscrit au calendrier route UCI 2023."
Quelques minutes plus tard, l'organisation a confirmé la nouvelle sur Twitter : "Nous sommes au regret de vous annoncer que le Tour de la Provence, inscrit au calendrier Pro Tour en 2023, ne pourra pas se dérouler cette année." Organisateur du Tour de la Provence, l'une des premières épreuves de la saison cycliste depuis 2019, et dont le dernier vainqueur est Nairo Quintana (photo), Pierre-Maurice Courtade a confié à l'AFP être "un peu choqué de cette décision. Depuis qu'on a eu un avis favorable sous réserve au mois de décembre, tout le monde s'est activé autour de nous, nos partenaires, les mairies... Tout le monde a tout mis en œuvre pour répondre aux demandes de la Ligue mais apparemment ça ne leur suffit pas encore", regrette-t-il ainsi. Si la Fédération française de cyclisme, via sa commission d'appel, avait rendu un avis favorable à la poursuite de l'épreuve, l'organisation était sous la menace de plusieurs conditions suspensives, comme le paiement de 16 000 euros à la LNC avant le 15 janvier mais aussi "la présentation d'un échéancier validé et contresigné par les forces de police et de gendarmerie pour le paiement des sommes dues au titre des années 2021 et 2022 à hauteur de 139 996,83 euros."