Guillaume Issner, Media365, publié le samedi 09 octobre 2021 à 14h10
Après deux saisons chez Cofidis, Elia Viviani (32 ans) se serait entendu avec Ineos Grenadiers pour y faire son retour dès la saison prochaine. Selon La Gazzetta dello Sport, il ne manque que l'officialisation.
Le futur d'Elia Viviani suscite des interrogations et celles-ci sont de plus en plus évoquées suite à ses très bons résultats en 2021. Un temps décevant chez Cofidis où il était attendu pour jouer des coudes avec les meilleurs sprinteurs du peloton, il a fait taire ses détracteurs en remportant cette année Cholet - Pays de la Loire, deux étapes sur l'Adriatica Ionica Race, deux autres sur le Tour Poitou-Charentes et coup sur coup, les Grands Prix de Fourmies et d'Isbergues plus récemment. Des victoires qui ont fait accélérer ses prétendants dans leur processus de recrutement. Et selon le journaliste Ciro Scognamiglio de La Gazzetta dello Sport, l'un d'entre eux a bouclé l'arrivée du coureur de 32 ans. Celui-ci n'est autre qu'Ineos Grenadiers, la maison qu'a intégrée Elia Viviani en 2015 pour deux saisons quand elle s'appelait encore Sky.
Un retour pour Viviani
« Il ne manque que l'officialisation, mais des sources nous ont confirmé ce matin au départ du Tour de Lombardie que le transfert d'Elia Viviani de Cofidis à INEOS Grenadiers pour les prochaines saisons peut être considéré comme une affaire conclue », a-t-il écrit ce samedi sur son compte Twitter avant le départ du dernier Monument de la saison. Viviani retrouverait chez la formation britannique son compatriote Filippo Ganna, lui aussi honoré cet été sur piste aux Jeux Olympiques de Tokyo, en or sur la poursuite par équipe, quand l'actuel coureur Cofidis s'est paré de bronze sur l'omnium. Une récompense qui l'a libéré selon son manager général Cédric Vasseur, qui avait l'intention de le faire prolonger. « Il a remporté une médaille de bronze, ça l'a libéré, il est en fin de contrat, il n'a toujours pas resigné l'année prochaine, c'est aussi une source de motivation il ne faut pas le nier », expliquait-il avant les championnats du monde. En vain, en attendant l'officialisation de ce come-back par Ineos Grenadiers.