Critérium du Dauphiné : Exclu pour un coup de poing !

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 10 juin 2022 à 17h52

Le Colombien Juan Sebastian Molano a été exclu du Critérium du Dauphiné pour avoir asséné un coup de poing au Français Hugo Page.

Les Français se sont mis en évidence, vendredi, lors de la sixième étape du Critérium du Dauphiné, entre Rives et Gap (196,5 km). Valentin Ferron (TotalEnergies) s'est imposé devant Pierre Rolland (B amp; B-Hotels KTM) et Warren Barguil (Arkea Samsic), pour un podium 100% tricolore. Mais cela s'est un peu moins bien passé pour leur compatriote Hugo Page (Intermarché-Wanty-Groupe Gobert), qui portait le maillot vert du classement par points, les deux le devançant au classement, Wout Van Aert et Ethan Hayter, portant respectivement la tunique jaune du leader et la blanche du meilleur jeune. S'il a fini à la 13e place, dans le peloton, à 32 secondes du vainqueur, le jeune Français (20 ans) a été victime d'un coup de poing de la part d'un de ses adversaires !


Alors qu'on était entré dans les vingt derniers kilomètres de cette sixième levée, Juan Sebastian Molano (27 ans), après une discussion animée avec Page, lui a ainsi assené un coup de poing. Le Tricolore n'a pas réagi et est resté stoïque, avant de rallier l'arrivée. Et les organisateurs ont ensuite décidé, fort logiquement, d'exclure le Colombien de d'UAE Team Emirates de l'épreuve, qui doit se terminer dimanche au sommet du col de Solaison. Molano a ensuite présenté ses excuses. "Dans la course vers l'arrivée, c'était rapide et tendu et, dans le feu de l'action, j'ai commis une erreur dangereuse. Je voudrais m'excuser auprès d'Hugo Page et de tous les autres coureurs après ce qu'il s'est passé. Je comprends pourquoi j'ai été disqualifié, et je peux seulement dire que je regrette et que je vais apprendre de cette erreur", a-t-il déclaré, cité par son équipe.

Page : "Il est fou"

Mais à en croire son comportement à l'arrivée, lorsqu'il s'en est de nouveau pris à Page, avec une claque sur le casque, on peut tout de même remettre en cause la sincérité de ses excuses... C'est ce que semble penser le Français. "On ne fait pas ça, il est fou, a-t-il ainsi lâché. Ce n'est pas parce que j'ai vingt ans qu'il doit faire quelque chose comme ça. À dix kilomètres de l'arrivée, il s'est soudainement approché de moi et m'a grondé, car il pensait que je coupais la route. Mais ce n'était pas du tout comme ça. Il ne s'est même pas excusé."

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