Armstrong : "Je n'ai jamais été pris, l'EPO a une durée de vie de quatre heures"

Armstrong : "Je n'ai jamais été pris, l'EPO a une durée de vie de quatre heures" ©Panoramic, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 16 décembre 2023 à 00h07

Apparemment, il était très simple de calculer le temps d'effet (et de dissolution) de l'EPO.

Dans le podcast Club Random, Lance Armstrong a tout simplement suggéré comment éviter de se faire prendre par la patrouille antidopage : "Je l'ai toujours dit et je le répète, j'ai été testé 500 fois et je n'ai jamais été pris. Ce n'est pas un mensonge, c'est la vérité et il s'agissait de déjouer le système. Quand je pissais dans le gobelet et qu'ils analysaient, c'était bon. La vérité, c'est que certaines de ces substances avaient une durée de vie de quatre heures, principalement la plus bénéfique." Le septuple vainqueur déchu du Tour de France cite le cannabis comme autre substance à la durée de vie beaucoup plus longue.

"L'EPO a changé TOUS les sports d'endurance"

Ainsi, Lance Armstrong rappelle qu'on peut consommer du cannabis et être contrôlé positif deux semaines plus tard, tandis que l'EPO (puisque c'est bien de ça dont il parle) ne reste que quatre heures dans le corps : "L'EPO a changé TOUS les sports d'endurance", rappelle encore l'ancien grand manitou de l'US Postal. "Et quoi qu'on ait bien voulu nous faire croire, quand c'était pris sous le contrôle d'un médecin, c'était sans danger." De nouveaux propos très crus et directs sur le dopage de la part du banni, mais qui ont le mérite d'une certaine notion explicative.

Le chiffre de 500 contrôles, qui a toujours été avancé par Lance Armstrong, est probablement exagéré et la vérité se situe sans doute autour des 200. Ce qui n'enlève rien à la substance (sans mauvais jeu de mots) de ses propos. Dans un premier temps, comme pour tout le reste, l'intéressé niait avoir eu recours à l'EPO.

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