Aurélien CANOT, Media365, publié le vendredi 24 juin 2022 à 11h06
Déjà contraint à l'abandon dès la première journée, le mois dernier au Portugal, Sébastien Loeb a encore dû renoncer ce vendredi lors du rallye du Kenya. L'Alsacien a été victime d'une panne moteur après l'ES4 alors qu'il occupait la cinquième place du classement général.
L'histoire se répète pour Sébastien Loeb (M-Sport). Malheureusement, le chapitre n'est pas glorieux de nouveau. Un mois après avoir vu ses espoirs de nouvelle victoire s'envoler dès la première journée, lors du rallye du Portugal, l'Alsacien a une fois de plus été contraint de jeter l'éponge le départ à peine donné. Cette fois, c'est du rallye du Kenya dont il s'agit. Loeb, vainqueur en janvier à Monte-Carlo lors du lancement de la saison, avait décidé d'ajouter le rendez-vous à son programme avant même d'être victime de la mésaventure que l'on sait sur les routes portugaises. Avec forcément en tête de prendre sa revanche sur le sort. Au lieu de cela, un nouveau coup dur l'a encore contraint à renoncer dès la première journée. A l'issue de l'ES4 remportée par Kalle Rovanperä et que le nonuple champion du monde de la catégorie avait terminé en septième position, l'expérimenté pilote français de 48 ans a en effet été victime d'une panne moteur. Loeb s'était arrêté une fois la spéciale terminée pour enlever son casque et que sa copilote Isabelle Galmiche en fasse de même. Or, lorsqu'il a voulu repartir, sa Puma Rally 1, elle, a refusé de redémarrer.
Dommage, car Loeb était dans le sillage des meilleurs
Loeb a bien tenté ensuite de gagner l'assistance à l'aide du moteur électrique, mais il n'a pas connu davantage de réussite. Il n'a donc pas eu d'autre choix que d'abandonner de nouveau, M-Sport Ford parlant même d'un incendie dans le compartiment moteur de la voiture. Une tuile d'autant plus regrettable que la cinquième place du natif d'Haguenau au général avec seulement quinze secondes de retard sur le Gallois Elfyn Evans, leader devant Sébastien Ogier, le laissait parfaitement dans le coup pour la victoire finale. Sa panne est venue tout gâcher. Sans que le malheureux, qui avait signé le temps scratch de l'ES2, n'en comprenne la raison. "J'ai terminé la spéciale sans aucun problème. Après le point stop, j'ai roulé quelques mètres et je me suis arrêté pour les casques. Le moteur s'est arrêté automatiquement. J'ai essayé de le redémarrer mais ça n'a pas marché. Il y a eu un petit incendie du côté du moteur, mais je ne sais pas pourquoi." Loeb et Galmiche pourraient reprendre la course à l'occasion de la deuxième journée, samedi, mais il n'y a rien de sûr.