Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le vendredi 14 mai 2021 à 18h19
Alors que l'effervescence entoure le Grand Prix de France, son promoteur estime qu'avec Fabio Quartararo et Johann Zarco, une nouvelle ère de la moto s'ouvre en France.
C'est l'un des événements du week-end. Le Grand Prix de France de MotoGP se tient dimanche et c'est l'effervescence autour de la course qui se déroulera au Mans, à huis clos évidemment et malheureusement en période de crise sanitaire. Sans public, mais avec deux magnifiques « produits d'appel » : les Français Fabio Quartararo et Johann Zarco qui s'illustrent dans la discipline et rêvent tous deux du titre cette saison.
« C'est le début d'une nouvelle ère de la moto »
Avec ces deux têtes d'affiche, le MotoGP devient de plus en plus attractif, de quoi réjouir le promoteur du Grand Prix de France. « Les performances de Johann Zarco chez Tech3 (six podiums entre 2017 et 2018) avaient donné un premier éclairage et une deuxième ampoule s'est allumée avec les résultats de Fabio Quartararo l'an dernier (3 victoires). Et là, avec leur doublé à Doha (le 4 avril) et des courses fantastiques, combinés à la qualité de retransmissions du diffuseur (C+) et au format de la compétition (des épreuves de 45 minutes), tout le stade s'est éclairé d'un seul coup et il s'est ouvert à un public très large, désormais. Au-delà de la communauté motarde. C'est le début d'une nouvelle ère de la moto, en France », souligne Claude Michy dans La Provence.
« Il faut que le sport puisse continuer d'exister »
La course a été maintenue et même s'il n'y aura pas 5000 personnes comme en octobre dernier, cela reste le principal qu'elle se dispute en ces temps troublés. « Il faut que le sport puisse continuer d'exister. En France, notre discipline a besoin de grands événements comme celui-ci », explique Michy dont le nom vous dit sans doute quelque chose. C'est un touche à tout. Actuellement président de l'Union des clubs professionnels de football (UCPF), le promoteur du Grand Prix de France est l'ancien président du Clermont Foot (2005-2019). C'est lui qui avait embauché Corinne Diacre comme coach en 2014. L'actuelle sélectionneure des Bleues était alors devenue la première femme à diriger une équipe pro masculine.