Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 22 avril 2022 à 21h22
Eliminé en Q2 vendredi lors des qualifications du Grand Prix d'Emilie-Romagne, comme son coéquipier George Russell, Lewis Hamilton a eu dû ma à cacher sa déception après ce qui constitue une première pour Mercedes depuis 2012.
Près de dix ans. Pour la première fois depuis le Grand Prix du Japon en 2012, aucun pilote Mercedes n'était présent en Q3 vendredi, lors des qualifications du Grand Prix d'Emilie-Romagne. A l'époque, les pilotes Mercedes s'appelaient Michael Schumacher et Nico Rosberg, et les deux Allemands s'étaient arrêtés en Q2, comme Lewis Hamilton et George Russell à Imola, où Max Verstappen a signé le meilleur temps à l'issue d'une séance chaotique, marquée par le retour de la pluie et les nombreux drapeaux rouges (5 !). Ce qui était déjà arrivé au septuple champion du monde en Arabie Saoudite le mois dernier, avec une élimination dès la Q1, mais son jeune coéquipier avait lui pris part à la Q3, qu'il avait terminée au sixième rang.
Samedi après-midi, Russell partira depuis la onzième position, alors qu'Hamilton s'élancera du onzième rang. Et ce dernier était évidemment très déçu, lui qui occupe la cinquième place du classement du championnat du monde des pilotes, à 43 points, déjà, du leader Charles Leclerc. "On arrive avec de l'optimisme et on sait que tout le monde travaille très dur à l'usine, mais les choses ne se passent pas comme prévu, donc c'est décevant, a ensuite reconnu le Britannique. Je pense que nous avons sous-performé en tant qu'équipe aujourd'hui. Il y a des choses que nous aurions dû faire et que nous n'avons pas faites. Quoi qu'il en soit, nous allons travailler aussi dur que possible pour remonter lors de la course sprint. Ça va être une course difficile, mais j'espère que la météo sera meilleure demain, et qui sait, peut-être que nous pourrons progresser." Ce sera difficile de faire pire...