F1 : Macron veut "protéger" le Grand Prix de France

Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 14 décembre 2021 à 14h27

Alors que le contrat liant le Grand Prix de France à la Formule 1 prend fin la saison prochaine, le président de la République a assuré que l'Etat était prêt à s'impliquer pour qu'il reste dans l'Hexagone.

Lundi soir, c'est dans le cadre prestigieux du Théâtre des Champs-Elysées qu'a eu lieu la soirée des Trophées du Sport Automobile, organisée par la FFSA. Une soirée qui a notamment consacré Sébastien Ogier, titré pour la huitième fois en WRC, ou encore Esteban Ocon, vainqueur de son tout premier Grand Prix de Formule 1 en Hongrie cette année mais qui n'était pas présent, puisque le pilote Alpine se trouvait toujours à Abu Dhabi, lieu du dénouement de cette saison à suspense. Il y a aussi eu une surprise lors de cette remise de prix. Car le président de la République, Emmanuel Macron, y a fait une apparition remarquée. Pas physiquement, mais via un message vidéo où il a salué les organisateurs français, qui font "tout à la fois rayonner (leur) filière et notre pays" avec des événements comme les 24 Heures du Mans ou le Grand Prix de France.


Un dernier sujet sur lequel le chef de l'Etat a tenu à insister. Car si le Grand Prix de France a effectué son retour en 2018 sur le circuit Paul-Ricard après dix années d'absence, le contrat avec la Formule 1 arrive à échéance fin 2022. Et les négociations pour sa prolongation pourraient être animées, car la concurrence ne manque pas. "Je sais que l'organisation d'un tel Grand Prix revêt une importance trop grande pour ne pas susciter l'appétit d'autres nations à l'international, a ainsi rappelé le président. L'agenda des prochaines saisons est en cours de discussion nous devons donc protéger autant que possible la tenue en France de ce Grand Prix, et sachez l'État prêt à y participer avec toutes les parties prenantes." Un Grand Prix qui doit avoir lieu au Castellet du 22 au 24 juillet, alors qu'il était habituellement organisé en juin. En espérant qu'il ne faudra pas attendre à nouveau une décennie pour que la France l'accueille à nouveau...

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