GP de France : Une nouvelle date qui pose des problèmes

GP de France : Une nouvelle date qui pose des problèmes©Media365
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Mathieu WARNIER, Media365 : publié le samedi 16 octobre 2021 à 18h50

Habituellement organisé en juin, le Grand Prix de France a vu son créneau décalé en juillet dans le calendrier 2022 de la Formule 1. Un changement qui va imposer aux organisateurs des évolutions alors que le directeur général de l'événement Eric Boullier espère un retour en arrière à l'avenir.

C'est un changement qui n'est pas passé inaperçu au Castellet. Programmé à la mi-juin depuis son retour au calendrier en 2018, le Grand Prix de France de Formule 1 va changer de créneau en 2022, qui sera la dernière année du contrat liant la F1 au Groupement d'Intérêt Public « Grand Prix de France - Le Castellet ». En effet, selon le calendrier officialisé ce vendredi par la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA), la discipline fera le déplacement dans le Var du 22 au 24 juillet. Ce qui fera de l'étape française l'avant-dernière course disputée avant la traditionnelle pause estivale en août. « Nous prenons les dates qu'on nous donne, a laconiquement déclaré le directeur général du Grand Prix de France, Eric Boullier, au quotidien L'Equipe. On m'avait promis verbalement que cette date-là était en priorité réservée pour nous. »


Boullier espère une autre date en cas de prolongation de contrat

Alors qu'une date en juin permet d'éviter la tenue de l'événement en pleine saison touristique, l'édition 2022 va imposer des changements au niveau de l'organisation, principalement concernant les flux de spectateurs. « On va limiter l'accès au plateau de Signes. On va pousser les gens à prendre nos navettes, nos bus, les trains. La région nous aidera et nous allons mettre en place une politique tarifaire différente, assure Eric Boullier qui prévient que l'accès direct au circuit ne sera pas forcément évident. Si vous êtes quatre par voiture, vous pourrez monter au circuit car, il y aura un nombre de places limité et ces places seront entre guillemets payantes, une cotisation pour accéder au Plateau. Après ça, il faudra prendre les navettes qui seront au Beausset, à la Ciotat ou Toulon. » Alors que les négociations pour un maintien du Grand Prix de France au calendrier devraient prochainement s'accélérer, un retour au mois de juin sera une priorité des organisateurs du Grand Prix de France. « Nous aimerions bien sécuriser une date plus conforme à nos envies », affirme Eric Boullier. Une décision qui n'est pas forcément de son ressort.

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