Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 24 octobre 2023 à 10h41
Charles Leclerc a quitté Austin passablement agacé ce week-end. Non seulement le pilote monégasque ne digérait pas sa disqualification, mais il avait surtout beaucoup de mal à accepter de ne pas avoir gagné la course alors qu'il avait signé une nouvelle fois la pole.
Seulement sixième du Grand Prix des Etats-Unis, dimanche à Austin, avant d'être disqualifié (au même titre que Lewis Hamilton) et alors qu'il s'était élancé de la première place sur la grille, Charles Leclerc avait beaucoup de mal à encaisser cette nouvelle désillusion. Au moment de quitter la capitale du Texas, le Monégasque, sans pour autant verser dans la paranoïa, gardait en travers de la gorge cette décision de la FIA d'annuler son résultat en raison d'une usure excessive des planchers de sa voiture, à en croire les commissaires. "Le fait que seules quatre monoplaces aient été contrôlées et que la moitié d'entre elles étaient illégales amène à se demander si quelqu'un d'autre aurait échoué à ce contrôle. Il ne s'agit certainement pas d'un manque de chance de se faire contrôler." Le pilote Ferrari était néanmoins beaucoup plus agacé encore de ne pas avoir su exploiter en course son excellente séance de qualifications. Pour la dixième fois de sa carrière, Leclerc a en effet manqué l'opportunité de l'emporter alors qu'il avait signé la pole. Pour l'intéressé, c'est presque inacceptable. Le vice-champion du monde 2022 ne veut d'ailleurs plus jamais que l'on vienne lui parler de victoire après les qualifications, sachant qu'il n'est encore jamais parvenu à confirmer le dimanche.
Leclerc : "Je ne possède pas une voiture capable de gagner le dimanche"
"Il faut arrêter avec cette statistique, s'agace le pilote Ferrari. Je fais du bon travail tous les samedis et ça se termine toujours sur une statistique négative en course." La faute notamment à une voiture qui ne lui permet pas de parvenir à ses fins, à l'entendre. Même s'il garde espoir que ce soit un jour le cas. "Aujourd'hui je ne possède pas une voiture capable de gagner le dimanche et j'espère que ce sera le cas un jour afin de changer cette statistique." Pour Leclerc, cela passera notamment par un gros travail au niveau des pneus de la Ferrari. "Nous sommes pour le moment moins bons que les autres en termes de dégradation des pneumatiques. Nous avons donc encore beaucoup de travail devant nous." Pour la Scuderia, il faut surtout espérer que le Monégasque, dont le nom est régulièrement annoncé du côté de Mercedes, ne finira pas par perdre patience.