Mathieu Warnier, Media365, publié le dimanche 14 juillet 2024 à 22h10
Vainqueur de Wimbledon pour la deuxième fois consécutive ce dimanche face à Novak Djokovic, Carlos Alcaraz a confié avoir de la peine à réaliser sa performance mais assure qu'il fera tout pour que ça ne soit pas son dernier titre en Grand Chelem.
Carlos Alcaraz commence à forger sa légende. Un mois après avoir remporté Roland-Garros, le natif de Murcie est devenu ce dimanche le sixième joueur de l'ère Open à faire le doublé avec Wimbledon. Et ce au terme d'une finale contre Novak Djokovic qu'il a dominé de la tête et des épaules. Il n'a toutefois pas éludé le fait que le Serbe, opéré d'un genou après les Internationaux de France, n'était pas forcément à son meilleur niveau « C'est un grand moment, j'ai fait un très bon match même si Novak Djokovic n'a pas joué de son mieux dans les deux premiers sets où il a commis beaucoup de fautes, a confié Carlos Alcaraz face à la presse à l'issue de la finale. J'ai su en profiter. » Un succès ce dimanche qui est son quatrième en quatre finales du Grand Chelem et son deuxième de suite sur le gazon londonien. Une performance que le numéro 3 mondial peine encore à concevoir. « Etre la même année champion à Roland-Garros et Wimbledon, ce que peu de joueurs ont réussi, c'est incroyable, a-t-il ajouté. J'essaye de réaliser que j'ai remporté deux fois Wimbledon et j'ai l'impression que c'est la même sensation que l'an dernier. »
Alcaraz : « Je ne sais pas où est ma limite »
Un quatrième titre en Grand Chelem qui vient confirmer le début de carrière météoritique d'un joueur qui n'a que 21 ans. Interrogé à ce sujet, Carlos Alcaraz admet qu'il est peu enclin à penser à cela. « Evidemment, c'est un très bon début de carrière, mais il faut continuer, affirme l'Espagnol. A la fin de ma carrière, je veux être assis à la même table que ces grands champions. C'est mon principal objectif. » Pour cela, il lui faudra viser au moins les 20 titres majeurs de Roger Federer, les 22 pour Rafael Nadal puis les 24 de Novak Djokovic. « Ce n'est pas important d'avoir gagné quatre titres du Grand Chelem à 21 ans si je ne continue pas d'en gagner, affirme Carlos Alcaraz. Pour le moment, je suis très content du travail que nous faisons avec mon équipe. Je suis très fier de moi. » Quant à savoir jusqu'où sa progression va le mener, l'intéressé écarte la question. « Je ne sais pas où est ma limite et je ne veux pas y penser, a-t-il ajouté. Je veux continuer de m'amuser et de rêver. Mes résultats jusque-là montrent que je suis sur la bonne voie. On verra à la fin de ma carrière si j'ai 25 titres du Grand Chelem, trente, quinze... quatre. » Les réponses viendront avec le temps.