Guillaume Marion, Media365 : publié le samedi 01 avril 2023 à 12h20
Privé de Wimbledon en 2022, Daniil Medvedev s'est dit « heureux » à propos du fait que les Russes et les Biélorusses auront à nouveau le droit de disputer le Grand Chelem londonien.
En grande forme en ce moment, Daniil Medvedev aura sans doute à coeur de briller dans quelques semaines sur gazon. En effet, si le Russe ne cache pas son désamour pour la terre battue, l'herbe lui convient mieux, lui qui a été finaliste à 's-Hertogenbosch et Halle l'an dernier. C'est donc tout naturellement que celui qui vient de remporter les tournois de Rotterdam, Doha et Dubaï en 2023 a très bien accueilli le changement de position des organisateurs de Wimbledon. Car, si les Russes et les Biélorusses n'avaient pas pu disputer le Grand Chelem londonien l'an dernier à cause de l'invasion de l'armée russe en Ukraine, les choses ont récemment changé en leur faveur. « Je suis heureux d'apprendre (cette nouvelle). J'ai toujours dit que si je pouvais jouer à Wimbledon, je serais très heureux d'y être. C'est un tournoi que j'adore », a notamment expliqué Medvedev, après sa qualification pour la finale du Masters 1000 de Miami.
Medvedev n'a rien contre le gazon
« C'est le seul Majeur où je n'ai pas encore atteint les quarts de finale. Et je ne peux pas dire que je déteste le gazon. Je l'aime bien. J'ai donc vraiment envie de bien faire là-bas. C'est un très beau tournoi. Et je suis heureux d'avoir la chance d'y jouer cette année », a par la suite rajouté l'actuel numéro cinq mondial au classement ATP. Battu par son compatriote, Karen Khachanov était, lui aussi, sur la même longueur d'onde. « Nous tous, joueurs russes, avons répété que nous aimerions vraiment rejouer là-bas. J'y ai atteint les quarts, a pour sa part déclaré le vainqueur du Rolex Paris Masters en 2018. C'est un événement très, très important dans l'histoire du tennis. C'est pourquoi je suis très heureux que nous puissions y jouer cette année. » A noter, que ce retour se fera cependant sous certaines conditions, mais pas de quoi effrayer les athlètes, qui en ont désormais l'habitude, d'après Khachanov.