Giro : Bardet garde le moral

Giro : Bardet garde le moral ©Icon Sport, Media365
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Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 07 mai 2024 à 09h47

Décroché au classement général de ce Giro dont le départ avait été donné samedi dernier, la faute à des problèmes gastriques, Romain Bardet garde néanmoins le moral en espérant que le plus dur est désormais derrière lui. Et qu'il pourra très vite s'exprimer de nouveau.

Septième en 2021 pour ses débuts sur l'épreuve, Romain Bardet (33 ans) n'espérait pas forcément signer de nouveau Top 10 au moment de faire son retour sur le Giro, deux ans après son abandon en 2022 lors de sa deuxième participation. Ses bons résultats du début de saison, et en particulier cette superbe deuxième place sur Liège-Bastogne-Liège le 21 avril dernier derrière un Tadej Pogacar intouchable pouvaient néanmoins légitiment laisser penser à l'Auvergnat qu'il aurait son mot à dire dans ce Tour d'Italie que beaucoup des meilleurs coureurs du peloton ont décidé de zapper pour préparer le Tour de France. Pour le moment, ce n'est malheureusement pas le cas. La faute à des soucis gastriques lors des deux premières étapes qui ont fait perdre de précieuses minutes au coureur français de l'équipe DSM-Firmenich PostNL, déjà décroché au classement général (NDLR : Il est 21eme à 2'33" de Pogacar avant la 4eme étape, ce mardi entre Novara et Fossano).

Bardet : "On ne va pas céder à la panique"

Conscient d'avoir été pénalisé par des problèmes étrangers à son rendement pur sur le vélo, Bardet se satisfait déjà en osant penser que le plus dur est passé pour lui et qu'il va enfin pouvoir démontrer que les spécialistes avaient raison de penser à lui parmi les outsiders sur ce Giro. Même s'il a dû faire avec un retard imprévu à l'allumage. "Comme dirait un ami vigneron, on ne va pas céder à la panique (sourire). C'est comme ça, le tableau noir n'existe pas en vélo. Forcément, ce n'est jamais agréable de perdre du temps mais cela ne change pas les plans. Je ne m'occupe pas des rivaux, je fais ma course", relativisait lundi soir après la 3eme étape auprès de nos confrères de L'Equipe le troisième de la première édition de la Classic Var, qui s'était déroulée en février dernier. Le Brioudais, ravi de s'être "retapé mentalement", assure de toute façon qu'il n'a "pas regardé le classement". Il a en revanche déjà en tête toutes ces étapes à venir "qui (lui) plaisent". Celle de jeudi, qui conduira les coureurs à Rapolano Terme via près de douze kilomètres de chemins de terre, en fait notamment partie.

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