Roland-Garros (F)/Dodin : "Des fois, des filles arrivent de nulle part"

Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 01 juin 2023 à 22h46

Dernière Française encore en course avant de défier la redoutable Ons Jabeur ce jeudi, Océane Dodin n'a rien pu faire contre la Tunisienne. Toutefois, même si la Nordiste regrette qu'il n'y ait déjà plus de Tricolores en lice et ne montre pas la plus grande des confiance en ce qui concerne l'avenir, elle espère néanmoins que la suite lui donnera tort.

Il n'en restait plus qu'une. Malheureusement, alors que le 3eme tour n'a même pas encore débuté, il n'y a déjà plus aucune Française en course. Océane Dodin, notre dernière représentante encore en lice, a chuté elle aussi, balayée ce jeudi par une Ons Jabeur pas loin d'être injouable une fois de plus. Par la suite en conférence de presse, la Lilloise a assuré que le fait de se savoir l'ultime rescapée des Bleues avant cette rencontre face à la Tunisienne n'a en rien pesé dans sa défaite. "Non, franchement, on n'y pense pas. On s'est fait la réflexion avant que j'aille jouer en se disant : "Tiens, tu es la dernière etc...", mais non, on n'y pense pas, ça ne met pas de pression supplémentaire et ça ne change pas grand-chose." En revanche, pour Dodin comme pour toutes ses compatriotes, le fait de savoir que toutes les Tricolores ont déjà été éliminées est difficile à digérer. La 122eme mondiale essaye d'en plaisanter, mais elle est vite rattrapée par la réalité. "C'est triste, c'est dommage. Je ne sais pas si c'est déjà arrivé ? Oui, c'est déjà arrivé, et un peu trop souvent (rires). Non, c'est dommage. Je ne sais pas qui vous dire. J'aurais aimé être la dernière. J'étais la dernière d'ailleurs (rires). J'étais la dernière aujourd'hui, j'aurais aimé être la dernière demain. On va compter sur les hommes maintenant. Je crois qu'il n'en reste plus beaucoup. Ah, il n'en reste plus qu'un ? (rires) Bon, alors on va compter sur le dernier rescapé. Mais c'est assez compliqué, oui."

Dodin : "J'ai quand même bien profité"

D'autant plus compliqué qu'un peu comme c'est le cas du côté des garçons, Arthur Fils et Luca Van Assche exceptés peut-être, la relève ne semble pas pressée. Dodin le sait. Elle ne fait pas preuve d'un grand optimisme pour l'avenir, mais sans pour autant noircir davantage le tableau qu'il ne l'est déjà. "Est-ce que ça m'inquiète ? Non, c'est un grand mot. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver. Effectivement, il n'y a pas grand-chose. Après, des fois, il y a des filles qui arrivent de nulle part et qui vont avoir de superbes résultats et des filles qui progressent aussi." "Mais bon", conclue toutefois celle qui n'avait passé qu'une seule fois le cap du premier tour Porte d'Auteuil (en 2017), et gardera un bon souvenir de son tournoi. Et ce pour plusieurs raisons. "Des matchs comme ça, ce sont toujours des expériences, donc je prends ce qu'il y a à prendre et j'ai quand même bien profité, en plus sur le central. C'était cool et ce n'est pas souvent que l'on joue des matchs à Roland sur le Chatrier, donc malgré tout, il y a du positif, mais pas assez."

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