Thomas Siniecki, Media365, publié le mercredi 30 septembre 2020 à 16h09
Rafael Nadal a mangé Mackenzie McDonald mercredi, au deuxième tour de Roland-Garros. L'Espagnol n'a laissé que quatre jeux à son pauvre adversaire, qui pourra au moins raconter ça à ses enfants (6-1, 6-0, 6-3).
Le menu n'était pas gargantuesque pour Rafael Nadal, mercredi face à Mackenzie McDonald, mais l'Espagnol s'est bien régalé quand même. C'était même du "Big Nadal", sans trop de surprise face à un adversaire aussi démuni et livré à lui-même que le 236eme joueur mondial. A 25 ans, c'était déjà presque un miracle pour lui d'être là, profitant également des circonstances particulières. Faisant rarement office de mieux qu'un sparring-partner pour le duodécuple vainqueur de Roland-Garros, l'Américain a même tenté un service à la cuillère à 4-0 contre lui dans le deuxième set. Pour se faire exécuter dans la foulée, encore et encore, et finir à 6-1, 6-0, 6-3.
Rafael Nadal s'est accaparé dans ce deuxième set la 110eme bulle de sa carrière sur la terre battue parisienne, avant une troisième manche où McDonald aura eu le grand mérite de ne pas sombrer. Alors que Novak Djokovic était apparu un peu plus impressionnant que lui mardi, pour son entrée en lice, "Rafa" vient de remettre les curseurs à égalité dans ce qui demeure un match à trois, Dominic Thiem ayant été tout aussi costaud contre l'autre Américain Jack Sock (une opposition plus relevée, donc, après déjà un difficile Marin Cilic au premier tour).
Rafael Nadal, lui, ne sera jamais satisfait - et c'est bien ce qui fait de lui Rafael Nadal : "La perfection est un mot difficile. Je pense vraiment que ce mot n'existe pas dans le sport, en tout cas dans le tennis. Il y a toujours des erreurs, des fautes. Le match parfait, en fin de compte, c'est quand on gagne parce qu'on peut rejouer le jour suivant. C'est l'objectif en tennis. Ce n'est pas un sport où on doit viser la perfection, mais la victoire et jouer de mieux en mieux. Etre proche de jouer très, très bien, ça peut arriver, mais la perfection, c'est peut-être une ou deux fois dans votre vie." Et dire qu'on en était encore loin...