Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 20 mai 2024 à 22h09
Il y a les tennismen du dimanche, rarement dérangés pour un entraînement. Et il y a Rafael Nadal.
Le court Philippe-Chatrier était ouvert lundi - et le toit fermé, à cause de la pluie - pour sa Majesté Rafael Nadal, avec le tapis rouge dû à son rang et pas moins de 6 000 spectateurs assistant à une simple séance. Ceux-ci ont pu profiter de leur présence pour la première journée des qualifications (notamment sur le court Suzanne-Lenglen, une grande première) afin de pénétrer gratuitement sur le court central du tournoi du Grand Chelem parisien. De quoi vider les autres terrains malgré les matchs officiels, par exemple celui de Lucas Pouille battu dès son entrée en lice lors de ces qualifications, mais c'est de bonne guerre...
A savourer sans la moindre seconde de modération
L'année de sa probable retraite, chaque seconde de Rafael Nadal dans son royaume (quatorze victoires, un record monumental pour un seul tournoi du Grand Chelem, devant les dix succès de Novak Djokovic en Australie et les huit titres de Roger Federer à Wimbledon) est à savourer sans la moindre seconde de modération, d'autant qu'on ne sait toujours pas si l'Espagnol pourra s'aligner. Lundi, sous les yeux de son coach Carlos Moya - autre ancien vainqueur en 1998 -, il a tapé la balle avec un autre de ses compatriotes, Marc Lopez. Le sparring-partner français Vivien Cabos, grand chanceux du jour, était aussi de la partie.
Eliminé prématurément à Madrid puis à Rome lors des deux derniers Masters 1000 (ainsi qu'à Barcelone précédemment), Rafael Nadal a rappelé qu'il s'engagerait seulement s'il se sentait à 100% de ses capacités. Si tel était le cas, le 276e joueur mondial ne serait pas tête de série.