Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 09 juin 2024 à 16h03
Dimanche, avant la finale hommes, Amélie Mauresmo et Gilles Moretton ont dressé le bilan de ce Roland-Garros 2024.
Avant de connaitre l'identité du lauréat masculin de l'édition 2024 de Roland-Garros , Amélie Mauresmo a dressé le bilan du tournoi au côté de Gilles Moretton, le président de la Fédération Française de tennis, dimanche. La directrice des Internationaux de France et le patron de la FFT se sont félicité de la bonne ambiance générale, des 75 000 personnes présentes au cours de « l'Opening Week », la semaine des qualifications, et d'avoir pu mener la première semaine à son terme malgré une pluie très présente cette année. « Le toit du Suzanne-Lenglen, qui marque la fin de 14 ans de modernisation du stade, en a été un des artisans », a souligné Moretton.
Mauresmo : « Les gens ne restent plus assis 5, 6 ou 7 heures dans leur siège comme avant »
Puis, ils ont évidemment abordé le souci des places vides sur le court Philippe-Chatrier, une contrariété qu'on a constatée de manière flagrante lors de la deuxième demi-finale masculine entre Alexander Zverev et Casper Ruud , vendredi soir. « Il y aura un débrief de l'organisation dans quinze jours. Il y a aussi des contraintes opérationnelles, je ne vais pas vous donner aujourd'hui des solutions miracles mais il faut qu'on en débatte, a indiqué l'ancienne numéro 1 mondiale. On ne se satisfait pas de ce qu'on a vu pour les demi-finales. Après, de manière plus générale, les gens ne restent plus assis 5, 6 ou 7 heures dans leur siège comme avant. Et il y a aussi d'autres choses attractives dans l'enceinte de Roland-Garros. C'est un challenge ».
« La culture parisienne n'est pas d'arriver à 19 heures dans les gradins »
« On ne peut pas accepter de voir des tribunes vides comme ça sur la deuxième demie, c'était déjà un peu le cas l'année dernière. On a vendu 670 000 billets, mais on ne peut pas forcer les gens à revenir sur le terrain », a lâché Gilles Moretton. Quant à l'épineux sujet de l'absence de matchs féminins en night-session cette année, « un match unique génère des contraintes par rapport au temps de jeu. On regarde les affiches et le temps de jeu qu'on essaie de garantir aux spectateurs du soir », a commenté Mauresmo. « Il y a deux ans, on s'est posé la question de passer à deux matchs le soir mais la culture parisienne n'est pas d'arriver à 19 heures dans les gradins et on aurait d'autres problèmes. Il n'y a aucune pression du diffuseur (Prime Video) pour ne pas avoir de match féminin », a ajouté la patronne de l'épreuve.