Que deviens-tu, Yannick Noah ?

A lire aussi

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 25 mai 2022 à 19h04

Vainqueur de Roland-Garros il y a 39 ans, dernier lauréat français sur la terre battue de Paris (et même d'un tournoi du Grand Chelem), Yannick Noah est à jamais l'icône du tennis national. Dont il s'est largement détaché depuis quelques années.

Depuis 2018 et l'arrêt de son capitanat des équipes de France de Coupe Davis et Fed Cup (devenue Billie Jean King Cup), Yannick Noah s'est à nouveau retiré du monde du tennis, où il sera donc revenu durant trois ans avec en point d'orgue cette nouvelle victoire en Coupe Davis en 2017 - et une finale en 2018. Il s'est reconcentré sur sa carrière d'artiste, puisqu'après le onzième album de sa carrière dès 2019, le père de Joakim va sortir un nouvel opus au mois de septembre. Mais en parallèle, le dernier vainqueur français d'un tournoi du Grand Chelem - à Roland-Garros, bien sûr, en 1983 - s'est également investi dans une autre vie : celui de chef du village de son enfance, à Etoudi au Cameroun (notamment évoqué dans sa chanson Simon Papa Tara), dans la banlieue de Yaoundé et où ont eu lieu en 2017 les longues funérailles de son père Zacharie.


"Il a sacrifié une bonne partie de sa vie pour préserver ce lieu, rappelait-il sur France 5 il y a un peu moins de deux semaines. C'est l'endroit où toute la famille a vécu depuis plusieurs générations. Si je vois mes enfants et petits-enfants se balader à Etoudi, ma part de travail aura été faite. J'ai senti cette année comme un appel, une envie évidente de repartir à l'endroit où j'ai grandi et d'y passer beaucoup de temps afin de l'améliorer, d'en faire si possible un lieu magique." En janvier, au moment de la Coupe d'Afrique de football organisée au Cameroun, Yannick Noah était au stade pour encourager son autre pays de coeur et avait déjà fait part de son nouveau quotidien (sur beIN SPORTS). Il n'y a donc quasiment aucune chance de l'apercevoir dans les travées de Roland-Garros cette année.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.